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Comment notre cerveau réagit au stress

Temps de lecture: 3 min

Comment notre cerveau réagit au stress

Nos gènes et notre environnement ont une influence tout aussi déterminante sur la manière dont nous gérons les situations qui nous mettent en état d'alerte, explique la psychologue Nicole Strüber.

Texte : Birgit Weidt

image : Imago

Madame Strüber, que se passe-t-il dans le cerveau lorsque nous sommes contrariés ?

Deux systèmes sont activés : le système de la peur et le système du stress. Tous deux produisent des messagers qui augmentent le pouls et la pression artérielle, accélèrent la respiration et augmentent la consommation de sucre dans le sang. Les hormones de stress qui sont libérées stimulent la performance des centres cérébraux et augmentent notre vigilance et notre volonté de performance. Elles sont également responsables du fait que nous nous mettons en colère et que nous nous énervons.

Notre cerveau peut-il faire la différence entre les incidents importants et les incidents mineurs ?

Pas dans un premier temps. Si quelque chose se passe, une réaction de stress rapide se produit. Dans un premier temps, le cerveau ne se soucie pas de savoir si un verre tombe de la table en faisant du bruit ou si un incendie se déclare dans l'appartement voisin : il déclenche un état d'alerte. Alors que dans le premier cas, nous nous calmons rapidement et ramassons les morceaux, dans le second cas, une réaction de stress persistante se produit. L'hormone cortisol est alors libérée. Le message est alors le suivant : quelque chose d'absolument important se passe ici ! Agis vite, sans réfléchir longtemps. Concentre-toi et travaille avec une vision en tunnel pour éliminer le stress !

Nicole Strüber est neurobiologiste du développement, psychologue et auteure scientifique. En tant que conférencière, elle tient des conférences et des séminaires. Avec le spécialiste du cerveau Gerhard Roth, elle a publié le livre spécialisé à succès «Wie das Gehirn die Seele macht», KlettCotta 2017, 425 pages, env. 26 Fr.

Quel est le rôle des neurotransmetteurs et des hormones dans la réussite de l'auto-apaisement ?

Les neurotransmetteurs et les hormones qui favorisent l'auto-apaisement se fixent sur leurs sites de liaison prévus à cet effet dans les structures cérébrales, selon le principe de la clé et de la serrure. Ce processus permet de ralentir l'activité. Le cortisol, l'hormone du stress, joue un rôle important dans ce processus. Elle dispose de deux capacités : D'abord, elle augmente la performance du cerveau - puis elle peut avoir l'effet inverse, c'est-à-dire calmer tout le système et finalement arrêter sa propre production. La sérotonine y contribue également, elle calme surtout les centres cérébraux responsables de la rumination de la situation. Ce n'est que lorsque la sérotonine agit sur les zones concernées que nous pouvons à nouveau nous concentrer sur le quotidien de manière ciblée.

Quelle est l'influence génétique et la prédisposition d'une personne en ce qui concerne sa réaction au stress ?

Pour cela, les gènes et l'expérience sont tout aussi déterminants. Les gènes sont responsables de l'efficacité des neurotransmetteurs et des hormones, de l'efficacité de leur production et de la rapidité avec laquelle ils sont évacués, décomposés. Nos expériences influencent également le fonctionnement des neurotransmetteurs et des hormones. Elles ont un effet sur les gènes qui sont utilisés et ceux qui sont désactivés via un processus dit épigénétique. C'est pourquoi tous les processus d'excitation et d'apaisement fonctionnent différemment selon les personnes.

Ce texte a été initialement publié en allemand et traduit automatiquement à l'aide de l'intelligence artificielle. Veuillez noter que la date de publication en ligne ne correspond pas nécessairement à la date de première publication du texte. Veuillez nous signaler toute erreur ou imprécision dans le texte : feedback@fritzundfraenzi.ch