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«Une chose que je sais faire : reconnaître les bons»

Temps de lecture: 4 min

«Une chose que je sais faire : reconnaître les bons»

Marissa, maman de deux enfants, a appris à faire face à l'adversité dès son enfance. Même à l'âge adulte, elle a dû faire face à de grands défis. L'essentiel, selon elle, est de trouver les bonnes personnes de confiance.
texte : Virginia Nolan

Photo : Filipa Peixeiro / 13 Photo

Pour la coach RH Marissa, 44 ans, de Zurich, la résilience n'est pas un pouvoir magique que l'on peut tirer uniquement de soi-même. Il est plus important de pouvoir compter sur les bonnes personnes, explique la femme du designer industriel Lionel, 44 ans, et mère de Rian, 8 ans, et Julian, 6 ans.

Je ne me considère pas comme une personne extrêmement résistante. Si je dois jongler avec plus de deux rendez-vous par jour, je suis à bout de souffle. Ou les conflits de conscience le week-end : Dois-je aller voir ma mère à la maison de retraite ou passer du temps avec Lionel et les garçons ? Les choses ne passent pas inaperçues. La persévérance n'est pas non plus mon point fort : j'étais toujours rapide dans tout ce que je faisais - souvent trop vite. Je voulais résoudre les problèmes immédiatement.

Cela a changé avec le diagnostic de mon cancer du sein. J'avais 37 ans et j'étais enceinte. Pour la première fois de ma vie, j'ai ralenti le rythme, j'ai dit : stop, il faut maintenant faire preuve de prudence. Pour moi, cela signifiait m'informer le plus possible. Avec le rythme imposé par l'hôpital, je n'en avais pas le temps.

Ma mère m'a transmis quelque chose d'important : la connaissance de mes points forts.

Marissa

Mais je savais que pour que je puisse guérir, j'avais besoin de personnes qui s'occupent de moi. Je me suis adressée à notre sage-femme et à notre pédiatre. Ils m'ont donné des contacts qui m'ont permis de poursuivre mon traitement ailleurs. Un jour, un médecin m'a prise à part et je n'ai jamais oublié ses paroles : elle m'a dit que j'étais la seule capitaine de ce navire et que je n'étais pas à la merci des événements.

J'ai utilisé cette capacité d'action, j'ai voyagé pour recueillir des avis. Mon médecin écoutait tout ouvertement, me donnait le temps de prendre des décisions que j'étais capable d'assumer. Sans elle, je n'aurais pas pu tout surmonter - les opérations, les chimiothérapies - aussi bien. Ni sans Lionel et sa confiance inébranlable.

Des personnes de confiance importantes renforcent la résilience

On m'a souvent demandé où je trouvais la force d'être aussi positive. Toutes les étapes qui ont été décisives pour mon rétablissement, je les dois à des personnes de confiance qui m'ont montré le chemin. Je me suis adressé aux bonnes personnes. Il en a toujours été ainsi. Il y a une chose que je sais faire : reconnaître les bons. Et j'ai eu de la pratique dans la gestion de l'adversité. Enfant, j'étais fortement asthmatique et gravement allergique, j'ai subi deux fois un choc anaphylactique qui a mis ma vie en danger.

A la maison, les choses ne se passaient pas non plus sans heurts. Notre père, qui était au fond un homme gentil, avait des crises lorsqu'il buvait. Il y avait alors de violentes disputes entre mes parents. Parfois, ma mère nous emmenait chez la grand-mère au milieu de la nuit. Mon père n'en venait jamais aux mains, jusqu'au jour où ma sœur, ma mère et moi avons vécu un certain temps au foyer pour femmes. Malgré tout, j'ai eu une enfance heureuse. Il y avait tellement de joie de vivre ! Je la puisais dans mes amitiés, mes innombrables après-midi de liberté avec d'autres enfants, la relation constante et affectueuse avec ma mère.

Ma mère m'a transmis quelque chose d'important : la connaissance de mes points forts. Elle nous connaissait bien et a veillé à ce que nous apprenions à bien nous connaître. Par exemple en nous encourageant à être honnêtes avec nous-mêmes. Après une dispute avec d'autres, elle nous consolait, mais nous montrait aussi des perspectives opposées. Ma mère était toujours là. Elle connaissait ma nature volage, ma tendance aux idées spontanées qui m'empêchaient parfois d'être stable. Elle disait : "Quand ça compte, tu es fort. J'avais toujours ce message en tête.

Transmettre à nos fils la confiance originelle qu'ils sont bons et que tout va bien se passer - c'est le plus important pour Lionel et moi.

Ce texte a été initialement publié en allemand et traduit automatiquement à l'aide de l'intelligence artificielle. Veuillez noter que la date de publication en ligne ne correspond pas nécessairement à la date de première publication du texte. Veuillez nous signaler toute erreur ou imprécision dans le texte : feedback@fritzundfraenzi.ch