Partager

«On en veut trop à l'école aujourd'hui»

Temps de lecture: 3 min

«On en veut trop à l'école aujourd'hui»

Les parents Kathrin Heuscher, Massimo Scandurro, Marisa Duarte et Manuela Huwiler ont tous au moins deux enfants. Ils ne ménagent pas leurs critiques à l'égard de l'école, mais finissent par trouver des mots élogieux pour certains développements.
Texte : Sandra Markert

Images : Lucas Ziegler / 13 Photo

Kathrin Heuscher : «Je trouve qu'aujourd'hui, on veut trop de choses à l'école. Par exemple, l'anglais dès la 3e année et, par-dessus le marché, le français en 5e année ! A l'origine, on voulait éveiller le plaisir de la langue étrangère parlée de manière ludique. Maintenant, les enfants doivent aussi la maîtriser à l'écrit».

Massimo Scandurro : «C'est vraiment extrême tout ce que les enfants doivent savoir faire à l'école aujourd'hui. En tant que parents, on souhaiterait parfois qu'ils puissent être davantage des enfants. Mais cette pression de la performance marque toute notre société. Pour les enseignants, cela signifie aussi une pression supplémentaire, car ils doivent faire passer toute la matière».

Manuela Huwiler : «Et cela dans des classes où il y a de plus en plus d'enfants qui ont des difficultés à suivre. Les enseignants n'ont pas le temps d'aider tout le monde. Et pour les enfants qui ont de bons résultats, les ressources manquent».

Kathrin Heuscher : «Nous avons aussi des enfants avec des besoins particuliers. L'un d'entre eux a refusé d'aller à l'école parce que l'école ne pouvait pas lui apporter l'aide nécessaire. Nous nous sommes alors tournés vers une école privée avec de petites classes et davantage d'enseignants. Là, on peut bien sûr répondre aux besoins de manière totalement différente».

Massimo Scandurro : «Le modèle intégratif surcharge tout simplement les écoles primaires. Comment peut-on, en tant qu'enseignant, réussir à enseigner en parallèle autant de niveaux de performance différents ?»

Kathrin Heuscher : «Cela sonne très fleuri et beau que tout le monde puisse aller dans la même classe. Mais le système est tout simplement chroniquement dépassé par cela».

Marisa Duarte : «Aujourd'hui, on voudrait satisfaire individuellement chaque enfant, mais je pense que c'est un trop grand défi pour les enseignants comme pour les enfants. Dans une communauté - et c'est bien ce qu'est une classe - il faut toujours savoir s'adapter et se retirer».

Kathrin Heuscher : «Cela vaut aussi pour les parents. Beaucoup de mères et de pères transmettent leur souci de la performance à leur enfant et créent ainsi une pression. Un de nos enfants participe actuellement à un projet pilote sans notes. Cela élimine beaucoup de stress dans notre famille. Si je le voulais, je pourrais aussi supprimer les devoirs à la maison. Ils ne font qu'accroître les différences de niveau entre les élèves qui reçoivent de l'aide à la maison et ceux qui n'en reçoivent pas. C'est injuste».

Peut-être ne devrions-nous pas seulement critiquer l'école, beaucoup de choses se passent aussi mieux que lorsque j'étais encore à l'école.

Massimo Scandurro

Manuela Huwiler : «Je trouve que l'Ufzgi est une bonne chose. Cela nous permet de parler de ce qui est traité à l'école».

Massimo Scandurro : «Nous ne devrions peut-être pas nous contenter de critiquer l'école, beaucoup de choses se passent mieux que lorsque j'étais à l'école. Je trouve que les enfants sont aujourd'hui très autonomes. Comme ma fille a appris les langues si tôt à l'école, elle s'en sort maintenant bien à l'étranger».

Manuela Huwiler : «Il y a beaucoup d'enseignants qui mettent beaucoup de cœur à l'ouvrage. On sent qu'ils aiment travailler avec les enfants. J'ai souvent vécu cela différemment pendant ma scolarité».

Kathrin Heuscher : «Et on demande aussi l'avis des enfants, ils peuvent discuter, on les traite d'égal à égal. Il y a eu beaucoup de changements. Et cela me plaît».

Ce texte a été initialement publié en allemand et traduit automatiquement à l'aide de l'intelligence artificielle. Veuillez noter que la date de publication en ligne ne correspond pas nécessairement à la date de première publication du texte. Veuillez nous signaler toute erreur ou imprécision dans le texte : feedback@fritzundfraenzi.ch