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«Nous gérons nos peurs de manière consciente et constructive».

Temps de lecture: 3 min

«Nous gérons nos peurs de manière consciente et constructive».

Julie, 35 ans, et Stefan Balmer, 45 ans, vivent avec leur fils Tiago, 7 ans, à Biberist SO. Le couple se partage à parts égales le travail et les tâches de care. Elle est éducatrice spécialisée, pédagogue et femme au foyer, lui est ferblantier, installateur sanitaire et homme au foyer. Outre les craintes concernant l'avenir de leur enfant, ils sont particulièrement préoccupés par le thème du détachement.

Texte : Julia Meyer-Hermann

Image : Joan Minder / 13 Photo

"Dans notre environnement, dans de nombreuses familles, il y a un parent plus et un parent moins anxieux. Chez nous, ce n'est pas le cas. Cela s'explique peut-être aussi par le fait que nous nous répartissons les tâches familiales de manière absolument égale : Il n'y a donc pas de parent qui doive être plus attentif aux situations potentiellement dangereuses pour Tiago.

De toute façon, nous ne sommes ni l'un ni l'autre des personnes particulièrement craintives, surtout lorsqu'il s'agit d'expéditions dans la nature et en montagne. Nous avons passé beaucoup de temps à l'extérieur avec Tiago depuis son plus jeune âge. Il nous accompagne également depuis toujours lors de nos excursions en montagne.

Nous nous inquiétons parfois de savoir si nous passerons suffisamment de temps avec Tiago et si nous regretterons un jour de devoir concilier travail et famille.

Nous connaissons les risques possibles et nous lui montrons comment les gérer, par exemple lorsque le temps change, qu'un tronçon de chemin est étroit ou qu'une prairie est glissante. Tiago est un enfant prudent, parfois craintif. S'il n'ose pas faire quelque chose, nous ne le poussons pas. Comme il est très prudent, nous n'avons pas non plus à craindre qu'il ignore les dangers.

En tant que parents, nos plus grandes préoccupations concernent d'autres choses. Pour nous deux, le lâcher-prise est un sujet de préoccupation. Avant la première nuit passée hors de la famille, nous nous sommes par exemple demandé si cela devait être si tôt. Nous ne voulions pas que Tiago se sente seul la nuit.

Nous nous demandons aussi tous les deux si nous passerons assez de temps avec Tiago et si nous regretterons un jour de devoir concilier travail et famille. Même si nous aimons tous les deux travailler et que nous avons toujours voulu le faire, nous avons parfois peur de ne pas accompagner suffisamment certaines étapes de développement et certains moments particuliers. Nous résolvons cette inquiétude en nous concentrant l'un sur l'autre pendant les moments passés ensemble et en organisant et en appréciant notre temps ensemble de manière très consciente.

Nous montrons à notre fils que nous pouvons influencer notre quotidien et notre avenir. Cela réduit les craintes.

Une autre préoccupation nous est adressée de l'extérieur : face aux conflits, aux guerres et à la crise climatique, nous nous demandons avec quel monde Tiago doit composer. Notre approche consiste à aborder ces craintes de manière consciente et constructive. Nous expliquons à Tiago, de manière adaptée aux enfants, quelles sont nos craintes et pourquoi nous pensons que la protection de l'environnement, par exemple, est importante et que nous voulons y apporter notre contribution.

Nous lui montrons que nous pouvons influencer notre quotidien, notre façon de vivre et notre avenir. Cela diminue les peurs. D'ailleurs, grâce à Tiago, les incertitudes nous sont également enlevées : Lors de nos dernières vacances à la mer Baltique, nous n'aurions pas osé toucher des méduses mortes sans sa soif de découverte. Et auparavant, nous aurions tout simplement aspiré certaines araignées géantes. Mais notre fils insiste pour qu'on les ramène vivantes à l'extérieur".

Ce texte a été initialement publié en allemand et traduit automatiquement à l'aide de l'intelligence artificielle. Veuillez noter que la date de publication en ligne ne correspond pas nécessairement à la date de première publication du texte. Veuillez nous signaler toute erreur ou imprécision dans le texte : feedback@fritzundfraenzi.ch