La charge mentale : notre thème du mois de septembre
La charge mentale, c'est ce qui vous empêche de dormir la nuit parce que vous avez oublié de préparer le sac à dos pour la sortie scolaire, tandis que votre partenaire ronfle paisiblement. La charge mentale, c'est comme un gestionnaire familial invisible dans votre tête qui ne s'arrête jamais de travailler et qui vous répète sans cesse « Tu devrais encore... ». La charge mentale, c'est quand vous savez où se trouve le carnet de vaccination et quand est le prochain rendez-vous chez le dentiste, alors que personne d'autre ne le sait.
Dans le dossier « Mental Load », l'auteure Julia Meyer-Hermann se penche sur les raisons pour lesquelles les femmes souffrent particulièrement du poids du travail intellectuel. Elle explique ce qu'est le syndrome de la femme pressée, comment répartir plus équitablement les responsabilités au quotidien et donne des conseils pour reprendre son souffle.
Notre fille vient d'avoir 14 ans. À la question de savoir quelle importance j'ai pour elle en tant que père, Egon Garstick, pionnier du conseil aux pères en Suisse, répond : « C'est justement pendant la puberté que les filles ont particulièrement besoin de leur père. Les filles ont besoin de voir la lueur dans les yeux de leur père. Elles doivent sentir qu'il les admire et les soutient dans leurs actions, qu'il trouve cool qu'elles dansent ou qu'elles veuillent devenir ingénieures. »
Pour le psychothérapeute, la reconnaissance paternelle est une protection importante qui empêche les filles de s'engager trop rapidement et sans discernement dans des relations amoureuses avec des hommes. « Elle les aide à mieux se démarquer. » Je recommande vivement à tous les pères de lire l'intégralité de cette interview. Et à toutes les mères aussi, bien sûr.

Quand j'étais enfant, une poitrine pâle dans le magazine « Bravo » suffisait déjà à faire battre mon cœur plus fort. Plus tard, en ramassant des vieux papiers, j'ai trouvé un « Praline ». Sur les photos du magazine érotique, les caractéristiques sexuelles primaires étaient retouchées et les actes sexuels seulement suggérés. Malgré tout, je gardais ce magazine comme un trésor. Aujourd'hui, les jeunes peuvent accéder en quelques clics sur leur smartphone à la pornographie la plus dure, avec toutes les pratiques sexuelles possibles.
Quel effet ont les images de toutes ces contorsions corporelles, de ces fluides corporels et de ces orifices corporels sur un adolescent ? Et comment les parents peuvent-ils aborder correctement ce sujet ? Pour son article « Comment parler de pornographie à mon enfant ? », ma collègue Samanta Siegfried a participé à l'atelier « Talk about Pornography ».
Si vous vous demandez comment aborder le sujet de la pornographie avec votre enfant, essayez par exemple : « Je crains que la pornographie te donne une vision erronée du sexe et de l'amour. » Et : « Sois prudent, s'il te plaît. Dis-moi si tu remarques quelque chose d'inhabituel. Ou si tu as des questions. »
Je vous souhaite une lecture enrichissante.
Cordialement,
Nik Niethammer