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Smartphones à l'école : quelle est la limite à ne pas dépasser ?

Temps de lecture: 5 min

Smartphones à l'école : quelle est la limite à ne pas dépasser ?

Pour certains, les smartphones représentent un danger, pour d'autres, ils sont considérés comme un outil indispensable. Une chose est sûre : pour réglementer l'utilisation des appareils numériques dans les écoles, il faut des règles élaborées en commun plutôt que des interdictions générales.

texte : Beat A. Schwendimann

Image : Adobe Stock

Les smartphones sont omniprésents, au plus tard au niveau secondaire, et posent de grands défis aux élèves, aux directions d'écoles et aux enseignants. Ces appareils offrent des fonctions utiles, mais entraînent souvent des distractions en classe. De plus, ils peuvent nuire aux interactions sociales, car de nombreux enfants se plongent dans leur monde numérique pendant les pauses.

La connexion permanente augmente également le risque de cyberintimidation. Ces défis illustrent la nécessité de trouver un équilibre entre les avantages des appareils numériques et les restrictions nécessaires dans la vie scolaire quotidienne.

L'utilisation intensive des smartphones est très répandue chez les jeunes, ce qui entraîne une «dépendance au smartphone» croissante. Selon l'étude James, dans le cadre de laquelle la Haute école zurichoise des sciences appliquées examine tous les deux ans le comportement des 12 à 19 ans en matière d'utilisation des médias et de loisirs, plus de 90% des jeunes possèdent un smartphone et l'utilisent quotidiennement, souvent pendant des heures.

D'autres études indiquent qu'une utilisation excessive du smartphone peut avoir des effets négatifs sur la santé mentale et déclencher par exemple du stress, des troubles du sommeil et des dépressions. Cette dépendance se traduit par une irritabilité accrue et la négligence d'autres activités.

Les écoles doivent sensibiliser les enfants et les tuteurs à une utilisation respectueuse de l'espace numérique.

Parallèlement, le cyberharcèlement a également augmenté en raison de la mise en réseau permanente. Les jeunes utilisent les réseaux sociaux et les services de messagerie pour insulter ou ridiculiser les autres. Cela provoque un stress émotionnel chez les personnes concernées, ce qui peut déclencher à long terme des états d'anxiété et de dépression.

Les écoles doivent réagir à ces problèmes en développant des mesures préventives et en sensibilisant aussi bien les élèves que les responsables légaux à une utilisation respectueuse de l'espace numérique. Seules des règles claires et une étroite collaboration permettront de relever efficacement ces défis.

Une approche différente

L'utilisation des smartphones dans les écoles varie fortement en Suisse et à l'étranger. En Suisse, les écoles décident individuellement de la manière dont elles réglementent l'utilisation des appareils numériques. Certaines écoles ont introduit des interdictions strictes des smartphones afin de prévenir le harcèlement et d'encourager les interactions sociales. D'autres écoles autorisent leur utilisation pendant les pauses, afin de trouver un équilibre entre interdiction et utilisation judicieuse.

Au niveau international, les approches sont différentes. En Australie, plusieurs États ont mis en œuvre des interdictions de smartphones. La Nouvelle-Zélande a également introduit une interdiction nationale en avril 2024. La Chine interdit les téléphones portables dans les écoles depuis 2021, à moins que les parents n'aient donné leur accord écrit pour leur utilisation. En France, une interdiction générale de l'utilisation privée des smartphones dans les écoles est en vigueur depuis 2018. Les Pays-Bas et la Suède connaissent des interdictions similaires.

Une approche participative favorise l'acceptation des règles et responsabilise les élèves.

L'association faîtière des enseignantes et enseignants suisses (LCH) rejette une interdiction générale des smartphones à l'école et mise plutôt sur des réglementations adaptées individuellement, qui répondent aux besoins spécifiques de chaque école. Il faut en outre des mesures pédagogiques qui encouragent une utilisation responsable des appareils numériques.

Au lieu d'interdictions générales, LCH préfère que les enseignants, les élèves et les responsables légaux développent ensemble des règles claires et sensées. Cette approche participative favorise l'acceptation des règles et renforce la conscience d'une utilisation responsable des appareils numériques. Cela permet non seulement de renforcer la responsabilité personnelle des élèves, mais aussi de créer une atmosphère scolaire respectueuse et propice.

Le rôle des tuteurs légaux

L'implication des parents est également importante. Seule une étroite collaboration entre l'école et les parents peut encourager durablement une utilisation responsable des smartphones. Les adultes jouent un rôle décisif dans la manière dont les enfants utilisent les appareils numériques, tant à l'école qu'à la maison. En tant que modèles, ils devraient montrer aux enfants comment utiliser les smartphones de manière responsable.

En outre, il est important que les parents collaborent étroitement avec les écoles afin de développer des règles claires et cohérentes pour l'utilisation des smartphones. Les soirées de parents offrent une plate-forme précieuse pour élaborer, avec les enseignants et d'autres responsables légaux, des solutions soutenues par toutes les parties concernées.

L'utilisation des smartphones et d'autres appareils numériques dans les écoles nécessite un équilibre minutieux entre le contrôle et la promotion des compétences numériques. Alors que les smartphones peuvent potentiellement entraîner des distractions, des comportements addictifs et des risques tels que la cyberintimidation, ils offrent également d'importantes possibilités d'apprentissage.

Une interdiction générale n'est pas une solution durable ; au lieu de cela, les écoles, les élèves et les tuteurs devraient collaborer pour développer ensemble des règles qui encouragent une utilisation responsable des médias numériques. Seule une étroite collaboration et un soutien mutuel permettront de garantir une utilisation judicieuse des smartphones dans le quotidien scolaire et de minimiser les risques potentiels.

Ce texte a été initialement publié en allemand et traduit automatiquement à l'aide de l'intelligence artificielle. Veuillez noter que la date de publication en ligne ne correspond pas nécessairement à la date de première publication du texte. Veuillez nous signaler toute erreur ou imprécision dans le texte : feedback@fritzundfraenzi.ch