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« Nous n'avons pas peur de gâter les enfants »

Temps de lecture: 4 min

« Nous n'avons pas peur de gâter les enfants »

Nadine et Alain vivent avec leurs trois fils en se concentrant sur leurs besoins, souvent malgré les résistances.

Photo : Mara Truog / 13 Photo

Enregistré par Michaela Davison

Nadine Guth est enseignante primaire, son mari Alain est vétérinaire. Tous deux ont 36 ans. Ils ont trois fils , Louis, 7 ans, Lenny, 6 ans, et Leo, 4 ans, et se partagent les tâches professionnelles et les tâches domestiques.

Nadine : « Le thème de l'éducation axée sur les besoins m'a intéressée pour la première fois après la naissance de Lenny. En lisant des ouvrages à ce sujet, je me suis rendu compte que c'était notre style d'éducation ! Sans jamais avoir pris la décision d'éduquer ainsi et sans avoir de nom pour cela, nous avons simplement fait ainsi dès le début. Il est important pour moi d'éduquer mes enfants sur un pied d'égalité. Que nous nous traitons mutuellement avec respect.

Je constate toutefois une différence notable dans la manière dont la génération actuelle traite ses enfants par rapport à celle d'avant. Quand Louis rentre à la maison à midi, par exemple, il a besoin de se détendre avant de passer à table. Nous lui laissons donc un peu de temps et il rejoint la table dix minutes plus tard. Mes parents s'étonnent alors que nous ne mangions pas tous ensemble. Mais ils ont été élevés autrement. »

Les garçons sont très différents. Il ne faut pas se baser sur soi-même ou sur ce dont on aurait eu besoin soi-même quand on était enfant.

Nadine

Alain : « Nous essayons de prendre au sérieux les besoins des enfants. Dans ce cas, il est important pour nous que Louis prenne le temps dont il a besoin après l'école. Nous voyons bien que cela lui fait du bien. Bien sûr, ce n'est pas toujours facile, surtout quand le temps presse. Nous ne pouvons pas lui dire : « Prends ton temps ». Nous devons plutôt réfléchir à la manière dont nous pouvons aller à sa rencontre. »

Nadine : « Nous sommes également critiqués pour notre style d'éducation, par exemple le lit familial. Il m'arrive alors de rétorquer : « Je ne pense pas qu'ils dormiront chez nous jusqu'à leurs dix-huit ans. Quand ils ne voudront plus, ils auront leur chambre avec leur lit. Sinon, les garçons sont très différents. Quand Louis a une crise émotionnelle, j'aimerais le prendre dans mes bras. Mais il ne veut pas. Lenny, en revanche, se calme beaucoup mieux avec de la proximité. Il ne faut pas se baser sur soi-même ou sur ce dont on aurait eu besoin enfant à ce moment-là. »

Peu de soirées en couple

Alain : « Être attentif aux besoins des enfants peut aussi être fatigant. Mais nous n'avons pas peur de les gâter. Le simple fait qu'ils soient trois et d'âges proches les uns des autres leur a appris très tôt que les autres ont aussi des besoins. Quand je suis seul avec eux, chacun doit faire des concessions. J'ai surtout du mal quand ils sont fatigués et surexcités. Nous pensons néanmoins être sur la bonne voie. Nous voulons que nos garçons aient de solides liens entre eux afin qu'ils puissent plus tard s'épanouir dans la vie. Il est important pour nous qu'ils aient en eux toutes les valeurs que nous leur transmettons pour qu'ils se traitent mutuellement avec respect. »

Nadine : « Bien sûr, nous avons aussi des limites. Si l'un de nous n'en peut plus après une longue journée, il passe le relais à l'autre. Et nous avons chacun une soirée par semaine pour nous. Alain fait du sport, je chante dans la chorale du village. En tant que couple, nous avons assez négligé notre vie commune ces dernières années. Après la naissance de notre premier enfant, ce besoin n'était pas encore très fort, mais il s'est accru avec chaque enfant. Nous avons peu de soirées à deux, car c'est trop compliqué à organiser. »

Alain : « Pour cela , nous partons en couple quatre week-ends par an et faisons des activités comme du vélo ou du ski. Des choses que nous faisions quand nous n'avions pas encore d'enfants. Cela nous fait du bien. Nous avons la chance que nos parents nous permettent de faire cela et que nos garçons aiment aller chez leurs grands-parents. »

Ce texte a été initialement publié en allemand et traduit automatiquement à l'aide de l'intelligence artificielle. Veuillez noter que la date de publication en ligne ne correspond pas nécessairement à la date de première publication du texte. Veuillez nous signaler toute erreur ou imprécision dans le texte : feedback@fritzundfraenzi.ch