Lâcher prise et lâcher prise : Notre thème en septembre
Rien de ce que nous retenons ne peut s'épanouir librement. Notre dossier de septembre est consacré au lâcher-prise. Ma collègue Michaela Davison a demandé à la psychothérapeute Joëlle Gut pourquoi nous avons tant de mal à lâcher prise. En outre, notre auteure se penche sur la question de savoir comment le lâcher-prise change en fonction de la phase de développement d'un enfant. Et elle montre quelles astuces les parents peuvent utiliser pour améliorer leurs compétences en matière de lâcher-prise.
Vous connaissez cette situation ? Vous êtes éveillé, les pensées se bousculent dans votre tête, la liste mentale des choses à faire s'allonge : l'enfant 1 a besoin d'un cadeau d'anniversaire pour sa meilleure amie, l'enfant 2 a besoin d'un rendez-vous de contrôle chez le dentiste et la déclaration d'impôts est en retard. Mental Load, charge mentale - c'est le nom de ce travail intellectuel invisible qui nous fait dresser des listes de choses à faire ou à ne pas oublier de manière presque obsessionnelle.
Intéressant : par charge mentale, on n'entend pas que nous devons acheter un cadeau d'anniversaire pour notre fille, mais que nous pensons à acheter un cadeau parce que c'est demain son anniversaire. «Si l'on veut réduire la charge mentale, il faut se décharger de domaines entiers - et ne plus s'en occuper ensuite», explique la psychologue Filomena Sabatella. Pour répartir plus équitablement la charge mentale dans le couple, il est important de rendre d'abord visibles les nombreuses tâches invisibles.

Mon astuce secrète pour réduire le stress et la charge mentale est la suivante : je soupire. Soupirer permet d'évacuer la pression, de détendre la musculature et de relâcher le diaphragme. Les soupirs sont les «selles de l'âme», disent les chercheurs.
Il se peut que mes soupirs stressent parfois les personnes qui m'entourent - moi, ça m'aide. Dans ce sens : "Ah !
Cordialement, je vous prie,
Votre Nik Niethammer