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La confiance, clé des relations d'apprentissage

Temps de lecture: 6 min

La confiance, clé des relations d'apprentissage

Tous les concepts et programmes de soutien ne servent à rien s'il y a une chose qui ne va pas : la relation entre les enseignants et les élèves. Ce que font les écoles pour instaurer une confiance mutuelle.
Texte : Jörg Berger

Image : Adobe Stock

Qui jouit de votre confiance ? Avec qui vous sentez-vous compris, en sécurité et vu ? S'agit-il d'un ami proche, d'une amie, d'un membre de votre famille - ou de quelqu'un de votre entourage professionnel ? La confiance est au cœur de toute relation, que ce soit dans la vie privée, professionnelle ou - peut-être le plus marquant - dans la salle de classe.

Lorsque nous parlons d'école, nous pensons souvent aux programmes scolaires, aux notes ou aux programmes de soutien. Mais tout cela n'est efficace que si la base est bonne : la relation entre l'enfant et l'enseignant. La confiance est ici le pivot, car apprendre demande du courage - le courage de faire des erreurs, de poser des questions et de relever des défis. Sans confiance, cette base fait défaut.

L'ingrédient le plus important pour la confiance dans une équipe - et cela vaut également pour la classe - est la sécurité psychologique. La célèbre équipe de voltige aérienne «Blue Angels» en est un exemple éloquent . A la question de savoir comment ils atteignent un tel niveau de confiance lors de leurs manœuvres aériennes audacieuses, les pilotes ont répondu : «Nous nous faisons confiance parce que nous nous connaissons vraiment bien».

Cette connaissance de soi est également essentielle à l'école. Il s'agit pour les enseignants de ne pas voir les enfants uniquement dans leur rôle d'élèves, mais aussi en tant qu'êtres humains avec toutes leurs forces, leurs faiblesses, leurs joies et leurs soucis. De la même manière, les enfants doivent sentir qu'ils sont acceptés dans leur individualité.

L'apprentissage nécessite le courage de faire des erreurs, de poser des questions et de relever des défis. Sans confiance, cette base fait défaut.

Responsabilité des chefs d'établissement

Mais comment réussir à instaurer cette confiance dans le rythme effréné du quotidien scolaire ? Les directions d'école jouent ici un rôle décisif. Dès maintenant, lors de la phase de planification de la nouvelle année scolaire, elles posent les jalons. Leur tâche consiste à regrouper intelligemment les ressources et à créer des conditions cadres qui mettent l'accent sur les relations d'apprentissage.

Une approche importante consiste à faire accompagner les classes par un petit nombre de personnes de manière aussi constante que possible. Cela minimise les ruptures dans les relations et donne aux enseignants le temps de vraiment connaître les enfants. Lorsque des collaborateurs sont affectés simultanément à plusieurs écoles ou à différentes classes, il reste souvent trop peu de place pour ce travail relationnel intensif. Une bonne direction d'école veille à ce que ces défis soient abordés de manière proactive.

Sur le mur de notre gymnase, on peut lire un graffiti : «Chacune et chacun est d'or, comme il/elle est». Cette phrase, écrite par les enfants de notre école, est devenue le leitmotiv de l'année scolaire. C'est plus qu'une devise - c'est une attitude qui caractérise notre pensée et notre action. Nous voulons que chaque enfant se sente vu, en sécurité et bienvenu. Mais pour que cette attitude ne reste pas qu'une belle pensée, des mesures concrètes sont nécessaires. La santé mentale est l'une des bases centrales de cette démarche.

Nous avons donc commencé cette année scolaire à développer notre culture scolaire avec le programme «MindMatters». Ce programme scientifiquement fondé, développé à l'origine en Australie, est désormais mis en œuvre avec succès en Suisse. Il est étroitement lié au programme scolaire 21 et nous aide à promouvoir le bien-être de toute la communauté scolaire. Grâce à du matériel pratique et à une focalisation sur le développement scolaire, nous faisons de l'école un lieu où chacun se sent en sécurité et valorisé.

Le temps que nous investissons pour apprendre à connaître les enfants n'est pas du temps perdu.

La compassion doit être encouragée

Jusqu'à présent, l'accent a été mis sur les leçons relatives aux émotions et à l'autogestion. Les élèves y apprennent à comprendre leurs émotions, à gérer le stress et les défis et à développer une attitude intérieure positive. Ces compétences renforcent non seulement leur résilience, mais aussi leur capacité à interagir avec les autres de manière confiante et constructive.

Actuellement, nous nous consacrons au thème de la «compassion». Des exercices et des jeux favorisent l'empathie des enfants et les aident à établir des relations conscientes et respectueuses. D'ici l'été 2025, le programme sera complété par les thèmes «Compétence décisionnelle» et «Compétence relationnelle». Nous transmettons ainsi à long terme des compétences importantes pour une cohabitation réussie.

Pourquoi est-ce si important ? Un enfant en bonne santé mentale peut non seulement mieux se concentrer sur les cours, mais aussi communiquer avec succès avec les autres, résoudre des conflits et relever des défis. L'école joue un rôle décisif à cet égard. En collaboration avec les familles, nous créons un environnement dans lequel les enfants peuvent non seulement apprendre, mais aussi grandir - émotionnellement, socialement et personnellement.

C'est avec un grand engagement que nous nous engageons pour ce développement. Notre objectif est de donner aux enfants les outils dont ils ont besoin pour réaliser leurs rêves et mener une vie heureuse. En collaboration avec les élèves, les parents et l'ensemble de l'environnement, nous voulons créer un lieu empreint de respect, d'attention et de tolérance.

Un plaidoyer pour les priorités

Les écoles sont soumises à de multiples pressions - sociales, organisationnelles et pédagogiques. Mais malgré toute cette complexité, une chose ne doit pas être perdue de vue : Les relations d'apprentissage sont au cœur de l'école. Le temps que nous investissons pour apprendre à connaître les enfants n'est pas du temps perdu. C'est la clé qui permet d'instaurer la confiance, d'éveiller le plaisir d'apprendre et de permettre des succès éducatifs à long terme.

Lorsque la direction de l'école, les parents et les enseignants se connaissent bien, il se crée une communauté qui place l'enfant au centre de ses préoccupations.

Les directions d'école, les enseignants et les parents portent ici une responsabilité commune. En utilisant les ressources de manière intelligente, en définissant clairement les priorités et en plaçant la confiance au centre, nous créons les meilleures conditions pour les apprenants. Au final, ce ne sont pas seulement les programmes ou les concepts qui font une école - ce sont les relations.

Lorsque la direction de l'école, les enseignants et les parents se connaissent vraiment bien et se font confiance, il en résulte une communauté qui place chaque enfant au centre de ses préoccupations. Continuons ensemble sur cette voie - pour des enfants forts et une école forte.

Ce texte a été initialement publié en allemand et traduit automatiquement à l'aide de l'intelligence artificielle. Veuillez noter que la date de publication en ligne ne correspond pas nécessairement à la date de première publication du texte. Veuillez nous signaler toute erreur ou imprécision dans le texte : feedback@fritzundfraenzi.ch