Des devoirs à la maison ? Pas de panique !
1. pas de pression
Les devoirs sont en premier lieu une affaire entre l'enfant et l'enseignant. De nombreux parents se sentent toutefois entièrement responsables : craignant pour les chances professionnelles de leurs enfants, ils exercent une pression consciente ou inconsciente. Cela entraîne généralement une résistance de la part de l'enfant et une lutte de pouvoir s'installe . Lorsque les parents se déchargent de leurs responsabilités et encouragent l'enfant à faire l'Ufzgi de manière autonome, les choses s'améliorent généralement. L'enfant est ainsi renforcé dans sa confiance en lui et apprend pour l'avenir.
Le fait de savoir que les devoirs ne relèvent pas de la responsabilité des parents permet d'aborder l'enfant dans le calme.
2. tu n'as pas envie ? Rester cool
En cas de conflit, la première chose à faire est de se calmer, de respirer, et en aucun cas de crier sur l'enfant. Le fait de savoir que les devoirs ne sont pas de la responsabilité des parents aide à aborder l'enfant dans le calme. Les parents peuvent ainsi accepter le manque d'enthousiasme ou la colère de l'enfant : «Tu n'as donc pas du tout envie de faire les Ufzgi - pourquoi ? C'est parce qu'il y en a tellement» ?

En posant des questions, l'enfant se sent pris au sérieux. Peut-être dira-t-il alors quelle est la raison de son manque d'enthousiasme. Ou alors, la solution consiste à remettre les devoirs à plus tard.
3. ne pas avoir peur d'une réprimande
En disant avec respect : «Tu peux faire l'Ufzgi et tu auras tout fait, ou tu ne le fais pas et tu risques d'être inscrit - c'est toi qui décides», les parents confient la responsabilité à l'enfant et celui-ci apprend des conséquences de sa décision.
De nombreux parents veulent éviter à leur enfant une expérience négative telle qu'une réprimande. Mais ils le privent ainsi de l'expérience des conséquences de sa décision. Une telle expérience peut être imposée à l'enfant. Il est important que les parents ne fassent pas la morale en cas d'expérience négative et ne disent pas : «Tu vois, je te l'avais bien dit».
4. fais une pause
Si faire les Ufzgi prend du temps ou si l'enfant se plaint de ne pas les comprendre, il peut y avoir plusieurs raisons. Parfois, l'enfant fait trop de devoirs parce que la mission ne lui paraît pas claire ou qu'il a mal compris quelque chose. Souvent, il arrive aussi que l'enfant cherche à attirer l'attention de ses parents par ce comportement. Ou alors, son expérience lui apprend que ce sont finalement les parents qui résolvent les devoirs.
Il est utile de faire de temps en temps une petite pause.
Mais il y a aussi des enfants qui sont dépassés et très découragés parce qu'ils ne peuvent pas fournir la prestation attendue. En outre, les parents surestiment souvent la capacité de concentration de leur enfant. Il est utile de faire de temps en temps une petite pause.
5. ne pas aider
Les parents aident parfois l'enfant à finir plus vite. Mais cela ne lui permet pas d'apprendre à s'accrocher à quelque chose. D'autres parents aident pour faire bonne impression auprès de l'enseignant. Mais l'enseignant ne sait alors pas ce que l'enfant a compris. Il est plus judicieux de chercher le dialogue avec l'enseignant en cas de problèmes persistants.
Les devoirs sont aussi souvent un point d'expression des tensions existantes.
6. être proche, mais pas assis à côté
En aucun cas, les parents ne devraient être assis à côté de l'enfant tout le temps. Cela donne à l'enfant le sentiment : «Je ne peux pas le faire tout seul». Si l'enfant ne fait pas encore ses devoirs de manière autonome, les parents peuvent demander ce qu'il y a à faire à la maison et l'enfant décide par quoi il veut commencer. En cas de questions concrètes, les parents peuvent bien sûr offrir leur aide. L'initiative doit toutefois venir de l'enfant. De nombreux enfants aiment faire leurs devoirs là où se trouvent leur mère, leur père ou leurs frères et sœurs.
7. faire une liste de choses à faire
Si les Ufzgi sont toujours oubliés, on peut demander : qu'est-ce qui t'aiderait à y penser ? Qu'est-ce qui ne te donne pas envie ? On peut aussi écrire avec l'enfant une liste de choses à faire avec les différents devoirs, y compris les temps de pause. Certains enfants sont stimulés par le fait de pouvoir cocher les choses qu'ils ont faites.
8. ne pas perdre courage !
Les enfants découragés ont besoin de beaucoup d'encouragements, même le plus petit effort doit être remarqué et validé positivement. Avec le temps, les parents sont parfois eux-mêmes découragés ou impuissants. L'enfant le ressent et se décourage encore plus. C'est souvent à ce moment-là qu'une aide externe aux devoirs s'avère utile.
Il est également important que les parents demandent de l'aide. Souvent, les devoirs sont aussi un moyen d'apaiser les tensions existantes. Par exemple, s'il y a eu une dispute à l'école ou si l'enfant ne se sent pas compris par un enseignant ou par ses parents. Il est alors important que les parents écoutent l'enfant et prennent ses sentiments au sérieux.
9. plan de travail ou accord
Il est utile d'avoir une certaine routine. Les enfants sont toutefois différents. Certains ont besoin de soutien, par exemple d'un plan de travail. D'autres sont autonomes, il suffit alors de leur demander : «Quand fais-tu tes devoirs, avant ou après avoir joué ? C'est toi qui décides». L'accord doit ensuite être respecté.
Les devoirs à domicile et le programme scolaire 21
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