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Angine : quand la gorge fait mal

Temps de lecture: 8 min

Angine : quand la gorge fait mal

L'amygdalite est l'une des maladies respiratoires les plus fréquentes chez les enfants et les adolescents. Ce qui la déclenche et comment les parents peuvent soulager les symptômes.
texte : Julia Holleis

Image : iStock

Les parents devraient entendre cette phrase de nouveau plus souvent ces prochains temps : «Maman, j'ai mal à la gorge !» Lorsqu'au grattage de la gorge s'ajoutent des difficultés à avaler et de la fièvre, on a souvent affaire à une amygdalite. L'amygdalite, également appelée angine, fait partie, avec les infections grippales et les bronchites, des maladies respiratoires les plus fréquentes chez les enfants et les adolescents.

«La plupart des amygdalites sont causées par des virus», explique Christa Relly, médecin-chef en infectiologie à l'hôpital pour enfants de Zurich. Certes, les cas se multiplient surtout pendant les mois d'hiver, mais une angine est de saison toute l'année. Comme pour la grippe, les agents pathogènes sont transmis par des gouttelettes, c'est-à-dire par la toux ou les éternuements.

Il n'est pas rare que les enfants contractent une angine plusieurs fois par an.

Mais il existe également l'infection bactérienne, provoquée par des streptocoques du groupe A. La médecin explique ainsi la différence : «Dans la variante virale, outre les maux de gorge et les amygdales enflées et enflammées, on observe souvent un rhume, une toux ou une conjonctivite. En revanche, dans le cas de l'angine bactérienne, il n'y a que des maux de gorge, des douleurs à la déglutition et de la fièvre».

Il n'y a pas de vaccin

Le risque de contagion pourrait être réduit si l'on évitait tout contact avec des personnes malades. «Mais cela n'est bien sûr que partiellement réalisable chez les enfants à l'école et au jardin d'enfants », précise Christa Relly. Il n'existe d'ailleurs pas de vaccin contre l'amygdalite, car l'angine peut être déclenchée par un grand nombre d'agents pathogènes différents. C'est pourquoi il n'est pas rare que les enfants soient infectés plusieurs fois par an.

«L'activité immunologique maximale se situe entre la troisième et la dixième année», explique Nicolas Gürtler, responsable de l'oto-rhino-laryngologie pédiatrique à l'hôpital pédiatrique universitaire des deux Bâle. Durant cette période, l'enfant est certes déjà immunocompétent, c'est-à-dire qu'il dispose d'un système immunitaire fonctionnel, mais il n'a pas encore l'expérience immunitaire d'un adulte. C'est à cette période que les amygdales palatines sont les plus grosses, mais elles disparaissent au fil des ans.

«Les amygdales palatines font partie de l'anneau de Waldeyer du pharynx. Celui-ci fait partie du système immunitaire de la muqueuse du pharynx et représente la porte d'entrée pour les agents pathogènes qui pénètrent par le nez ou la bouche», explique Gürtler. Si les agents pathogènes pénètrent dans les tissus des amygdales, cela déclenche ce que l'on appelle une réponse immunitaire. En d'autres termes, le corps réagit aux virus ou aux bactéries, par exemple par de la fièvre.

Ce qui soulage la douleur en cas d'angine

«Il y a des enfants qui contractent une angine cinq à six fois par an et qui s'en sortent bien. D'autres sont moins souvent infectés, mais souffrent davantage des symptômes», explique Jacqueline Schneiter, pédiatre à Männedorf. La raison pour laquelle certains enfants et adolescents semblent être plus sensibles à l'angine que d'autres n'a pas été élucidée.

«En cas d'infection virale, les gargarismes avec du thé à la sauge et les pastilles suffisent souvent comme premières mesures», explique Jacqueline Schneiter. Cependant, de nombreux enfants, même plus âgés, ont des difficultés à se gargariser. C'est pourquoi seuls les enfants qui ont l'habitude de se gargariser et qui se sont déjà brossés les dents devraient le faire. Chez les enfants plus âgés, on peut aussi utiliser des sprays pour la gorge qui soulagent la douleur. Les médicaments classiques comme le paracétamol et l'ibuprofène, si nécessaire en alternance, aident à soulager la douleur.

5 conseils en cas d'angine

Comment les parents peuvent aider leur enfant :

  1. Viel trinken, vor allem Tee. Auf Säfte sollte wegen der enthaltenen Fruchtsäure, die den Hals reizen kann, besser verzichtet werden.
  2. Honig wirkt antibakteriell. Auch medizinische Sprays helfen, den Rachen feucht zu halten und die Schmerzen zu lindern.
  3. Glace essen ist bei Halsschmerzen beliebt und wirkt schmerzlindernd, vermindert aber gleichzeitig die Durchblutung. Die schmerzlindernde Wirkung ist daher nur von kurzer Dauer. Daher sind warme Getränke besser geeignet.
  4. Kühlen Quarkwickeln wird eine entzündungshemmende Wirkung zugesprochen und sie lindern die Halsschmerzen.
  5. Mahlzeiten nur wenig würzen und möglichst weiche Kost anbieten, die beim Schlucken den gereizten Rachen schont.

Les mélanges de tisanes à base de sauge ou de tilleul, disponibles en pharmacie ou en supermarché, sont des remèdes maison qui ont fait leurs preuves. Une cuillerée de miel dans la boisson chaude masque le goût légèrement amer de la sauge et a en outre un effet désinfectant. Mais attention : le miel ne devrait être administré qu'aux enfants de plus de douze mois, car il peut contenir des germes que le système digestif des nourrissons ne tolère pas encore.

Antibiotiques - oui ou non ?

Si, malgré tous les remèdes de grand-mère, les symptômes ne disparaissent pas au bout de quelques jours et qu'ils s'accompagnent de fièvre, il est conseillé de consulter un médecin.

«Il est important de veiller à l'état général des enfants», explique Jacqueline Schneiter. Mon enfant boit-il suffisamment ? La fièvre peut-elle être abaissée ? Les médicaments permettent-ils d'améliorer les symptômes ? Autant de questions qui aident les pédiatres à évaluer correctement l'état de leurs jeunes patients.

Si les amygdales sont très souvent enflammées, il peut être judicieux de les faire enlever chirurgicalement.

«En cas de suspicion d'angine, j'inspecte d'abord la bouche et je tâte les ganglions lymphatiques du cou pour voir s'ils ont augmenté de volume ou s'ils sont même douloureux», explique la pédiatre. La nécessité de prendre un antibiotique est décidée au cas par cas. En cas d'infection bactérienne accompagnée d'une forte fièvre pendant plusieurs jours et d'amygdales très enflées, il est parfois impossible d'y échapper. Une amélioration se produit souvent deux jours après la première prise. La durée pendant laquelle l'antibiotique doit être poursuivi doit être déterminée avec le médecin traitant.

Ablation des amygdales

En revanche, les antibiotiques ne servent à rien en cas d'inflammation virale, il suffit de se soigner et de boire du thé (à la sauge). La bonne nouvelle est que, qu'elle soit virale ou bactérienne, la maladie guérit généralement d'elle-même au bout de sept à dix jours.

Si les amygdales sont très souvent enflammées et doivent être régulièrement traitées aux antibiotiques, il peut être judicieux de les faire enlever chirurgicalement. «Cette intervention fait toujours partie des opérations les plus fréquentes chez l'enfant», explique Nicolas Gürtler, spécialiste ORL. Outre les inflammations répétées, des amygdales fortement hypertrophiées peuvent également justifier une ablation ou une correction. «Si les amygdales sont trop grosses, les voies respiratoires supérieures peuvent être rétrécies, ce qui peut entraîner une baisse de l'oxygène pendant le sommeil », explique Gürtler. Il n'est pas possible de dire de manière générale quand une opération est nécessaire. Il faudrait tenir compte de tous les facteurs et prendre la décision avec les parents et l'enfant.

L'opération en elle-même est une intervention de routine et se déroule sous anesthésie générale. Elle est généralement surmontée au bout de 30 minutes et, si elle se déroule sans complications, l'enfant rentre chez lui après environ deux jours d'hospitalisation. Pendant les trois semaines qui suivent l'intervention, l'enfant doit éviter tout ce qui pourrait entraîner une augmentation de la tension artérielle afin d'éviter les hémorragies secondaires. Il s'agit notamment de faire du sport, de prendre des bains chauds ou de s'exposer trop longtemps au soleil.

Après une dizaine de jours, l'enfant peut à nouveau aller au jardin d'enfants ou à l'école. Avant cela, il faut surtout éviter tout contact avec des personnes enrhumées afin d'éviter la contagion.

Angine virale toujours possible

Et après ? Pas d'amygdales, pas de soucis ? Ce n'est pas aussi simple que cela, mais : «Après une ablation complète des amygdales palatines, on ne devrait au moins plus avoir d'amygdalites bactériennes», explique Nicolas Gürtler. Des pharyngites virales pourraient toutefois continuer à se produire. Des inflammations d'autres amygdales, comme par exemple l'amygdale de la base de la langue, seraient également encore possibles, mais plutôt rares.

«D'autres inconvénients survenant plus tard dans la vie n'ont pas été prouvés jusqu'à présent», explique Gürtler. De plus, on procède aujourd'hui à des ablations partielles des amygdales palatines, appelées amygdalotomies, afin de préserver la fonction des amygdales - c'est justement une pratique courante en cas de grosses amygdales palatines et de troubles du sommeil, ajoute-t-il.

Une petite consolation pour ceux qui sont concernés : après une opération des amygdales, les enfants peuvent lécher beaucoup de glaces. Il est toutefois préférable de ne consommer que des glaces à l'eau aromatisées et sans acide de fruit, qui ne ferait qu'irriter inutilement la zone blessée.

Ce texte a été initialement publié en allemand et traduit automatiquement à l'aide de l'intelligence artificielle. Veuillez noter que la date de publication en ligne ne correspond pas nécessairement à la date de première publication du texte. Veuillez nous signaler toute erreur ou imprécision dans le texte : feedback@fritzundfraenzi.ch