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5 conseils contre la frustration scolaire

Temps de lecture: 4 min

5 conseils contre la frustration scolaire

Le psychologue scolaire Matthias Obrist explique à quoi les parents doivent faire attention lorsque leur enfant ne veut plus aller à l'école.

Image : Ladina Bischof / 13 Photo

Sandra Markert

Lorsqu'un enfant n'a pas envie d'aller à l'école, c'est tout à fait normal et il n'y a pas lieu de s'inquiéter", explique Anja Meier, qui travaille au service de conseil Pro Juventute, un centre d'accueil pour les parents, les enfants et les jeunes. C'est justement lors de l'entrée à l'école ou du passage à un nouveau niveau scolaire que l'enfant met parfois du temps à s'adapter.

Au lieu de laisser les enfants à la maison dès les premiers maux de ventre ou d'accompagner les élèves de CP jusqu'à la salle de classe, les spécialistes conseillent de les encourager à aller à l'école - sans pour autant minimiser les éventuelles craintes. «Il est important de saisir un moment de détente pour demander à l'enfant pourquoi il ne se sent pas bien et lui proposer de l'aide», explique Meier. Il est également important de prendre contact le plus tôt possible avec l'enseignant si les parents observent qu'un enfant n'a plus souvent envie ou peur d'aller à l'école.

Matthias Obrist, directeur du service de psychologie scolaire de la ville de Zurich, explique comment les parents peuvent réagir concrètement lorsque des situations typiques autour du thème de l'absentéisme scolaire se présentent.

1. l'enfant dit qu'il a mal au ventre ou à la tête

«Tout dépend de l'ampleur de la douleur et de la manière dont l'enfant et la famille gèrent par ailleurs de tels troubles. Depuis quand quoi fait mal et avec quelle intensité ? Quels sont les remèdes de grand-mère qui aident ? Comment l'enfant perçoit-il la douleur ? En cas de douleurs légères et diffuses, il est en principe possible et raisonnable d'aller à l'école. Si une leçon particulière est prévue, par exemple sous la forme d'un examen important ou d'un cours de gymnastique particulier, il convient de demander des explications à l'enfant et d'en informer l'enseignant(e)».

La règle d'or : ne pas utiliser de médias électroniques une heure avant de s'endormir.

2. l'enfant ne sort pas du lit le matin, par exemple parce qu'il a fait la fête trop longtemps

«L'enfant peut aussi aller à l'école fatigué. Si l'enfant reste à la maison, il ne peut pas jouer ou suivre un programme attrayant. A l'école, il doit rattraper ce qu'il a manqué. Les parents devraient en principe veiller à l'hygiène du sommeil. La règle générale est de ne pas utiliser de médias électroniques une heure avant de s'endormir».

3. l'enfant sèche les cours

«L'absentéisme peut se produire et n'est pas encore une cause d'inquiétude. L'important est de demander des explications et de montrer que cela ne doit pas se reproduire et qu'il y a des conséquences. Il peut s'agir d'un simple contact avec l'enseignant. Il ne faut pas être trop tolérant vis-à-vis de l'absentéisme, car l'enfant apprendrait alors que l'école n'est pas particulièrement importante et que les obligations ne doivent pas être respectées. Mais si l'enfant est tourmenté à l'école, semble accablé ou triste ou a une autre bonne raison de ne pas aller à l'école, il a besoin d'un entretien direct avec l'école. Il est possible, si nécessaire, de faire appel à des spécialistes du travail social scolaire ou du service de psychologie scolaire».

4. l'enfant ne parvient pas à quitter la maison ou à se rendre à l'école le matin

«Dans ce cas, il est important de trouver la raison de ce comportement. Est-ce lié à l'école ou à la maison ? L'enfant ne peut-il pas aller à l'école par peur de l'école, des autres enfants ou des enseignants ? Ou bien ne peut-il pas quitter la maison pour une raison particulière ? Même si les enfants, surtout les plus jeunes, ne peuvent souvent pas le dire et que les enfants plus âgés ne veulent pas le dire, les parents peuvent agir et veiller par exemple à un bon accompagnement sur le chemin de l'école, à un parrain scolaire ou à un environnement scolaire sans peur».

Lorsque les enfants n'osent plus sortir de leur chambre, ils ont besoin d'une aide professionnelle.

5. l'enfant ne sort plus de sa chambre

«Lorsqu'un enfant s'enferme, il faut, en tant que parent, frapper de temps en temps pour dire que l'on est là et que l'on écoute volontiers pour savoir ce qui se passe. On peut aussi laisser quelque chose à manger devant la porte ou glisser un papier sous la porte avec un message positif. Les enfants souffrant de troubles anxieux qui n'osent plus sortir de leur chambre ou qui ne parviennent pas à sortir de la maison pour une autre raison ont besoin d'une aide professionnelle».

Ce texte a été initialement publié en allemand et traduit automatiquement à l'aide de l'intelligence artificielle. Veuillez noter que la date de publication en ligne ne correspond pas nécessairement à la date de première publication du texte. Veuillez nous signaler toute erreur ou imprécision dans le texte : feedback@fritzundfraenzi.ch