Violence psychologique : notre thème de février

Franchement : quand avez-vous pour la dernière fois contraint votre enfant, menacé de le priver d'amour ? Avec des phrases comme «Cela me rend triste que tu ne pratiques pas ton instrument». Ou «Si tu ne ranges pas ta chambre tout de suite, je n'aimerai pas non plus que tu me fasses la lecture plus tard».

Menacer, menacer, menacer. Dévaloriser les autres. Réprimander l'enfant. Réduire l'enfant, le décourager et le mépriser lorsqu'il ne se comporte pas comme les parents le souhaitent. La violence psychique ou mentale est la forme de violence la plus fréquente dans les familles. De nombreux enfants en font quotidiennement l'expérience, elle leur est infligée consciemment, mais souvent aussi involontairement. La violence psychique ou mentale est plus difficile à définir que la violence physique, car elle n'est pas visible. Elle est cependant perceptible. Des agressions verbales ou des gestes non verbaux peuvent blesser gravement les enfants et les rendre durablement malades.

Le dossier «Violence psychologique» de ma collègue Virginia Nolan vise à sensibiliser. Informer les gens. Faire prendre conscience à quel point la violence psychique est répandue dans le quotidien familial. Et à quel point cette forme de violence est subtile et que les parents ne la reconnaissent souvent même pas comme telle. Où commence la violence psychologique et comment pouvons-nous aiguiser notre sens à ce sujet ?

Ça vous arrive aussi ? Vous lisez une interview et vous vous dites : «Ouah ! Au cœur du sujet. C'est ce qui m'est arrivé lors de notre entretien mensuel avec le coach des pères Carsten Vonnoh. Ce père de deux enfants explique ce que les hommes doivent faire pour mieux assumer leur rôle de père. «La première étape est d'être honnête avec soi-même. Beaucoup de pères ne savent pas comment ils veulent être en tant que père. Il faut du temps pour définir ce rôle pour soi-même, se détacher des exigences qui génèrent un stress inutile». Vonnoh nous invite, nous les hommes, à être plus courageux. Nous ne regarderions pas assez ce qui serait bon pour nous et notre famille, parce que nous sommes tellement poussés par le fonctionnement, la performance. Osez essayer d'autres voies». Ne restez pas dans la vieille routine". Je vous recommande vivement, chers pères, chères mères, de lire cette interview.

Les enfants ne sont pas responsables de notre bien-être.

Martina Schmid, mère de trois enfants, enseignante primaire, éducatrice spécialisée et conseillère auprès de l'association suisse Elternnotruf.

Avez-vous déjà entendu parler de notre série de conférences «Kosmos Kind»? Dans le cadre d'une initiative commune de la fondation Elternsein, éditrice de Fritz+Fränzi, et de l'Akademie. Pour l'enfant. Giedion Risch, des experts renommés transmettent depuis 2020, en dialogue avec le public, des connaissances passionnantes issues de la recherche et de la pratique. «Kosmos Kind» connaîtra cette année - si Corona le veut bien - une suite avec 15 conférences et discussions qui vous inspireront. Les thèmes sont très variés : «De quoi a besoin une famille pour être heureuse ?», «A quoi ressemble l'école du futur ?» ou «Grandir en plusieurs langues - qu'est-ce que cela signifie pour mon enfant ?». Vous êtes curieux ? Alors je me réjouis de vous accueillir à l'une des conférences.

Je nous souhaite à tous une année moins fatigante, moins étrange que celle qui vient de s'écouler. Essayez chaque jour de donner à votre enfant un sentiment de sécurité et de sûreté. Et restez confiants.

Cordialement,
Votre Nik Niethammer