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Quand le fils revient à la maison

Temps de lecture: 5 min

Quand le fils revient à la maison

Il est de retour ! Le fils de notre blogueuse Irma Aregger vient d'arriver à l'hôtel Mama.
Texte : Irma Aregger

Image : Pexels (image symbolique)

Pendant quatre ans, les deux enfants ont été en internat. Après le vide momentané dans lequel j'ai été plongée les premières semaines, ce que l'on appelle le syndrome du nid vide, mon mari et moi avons bien rempli notre vie sans enfant à temps partiel. Et nous nous accordons en semaine des sorties en soirée dont nous ne soupçonnions même plus l'existence. Mais aujourd'hui, notre fils a obtenu son baccalauréat et est revenu à la maison avec son sac et ses affaires. Notre vie de loterie parentale a donc brutalement pris fin.

Bien sûr, nous savions que nos enfants ne se dissoudraient pas facilement s'ils faisaient leur scolarité dans un internat. Les week-ends, pendant les vacances et même entre-temps, nous étions toujours là pour les conseiller et les aider. Seulement, entre-temps, il y avait ces créneaux horaires où nous, les parents, pouvions vraiment faire ce que nous voulions. Sans informer personne que nous allions simplement passer une nuit dehors ou que nous ne voulions pas mettre le dîner sur la table ce soir parce que nous allions au cinéma.

Nous avions retrouvé notre vie de couple, la salle de bains n'était qu'à nous, il n'y avait que deux paires de chaussures devant la porte d'entrée, et encore, bien rangées. Si au début, lorsque notre progéniture était fraîchement partie de la maison, notre cœur a failli exploser, plus tard, il a fait la culbute devant la liberté fraîchement acquise.

Depuis cet été, le fils est de retour. Le diplôme en poche, avec en plus tout le bazar de l'internat qui s'est accumulé au fil des ans. Il nous sourit : «Je reviens habiter chez vous» ! Car après tout ce dur travail intellectuel et tout ce stress émotionnel, il faut bien se ménager une année intermédiaire de détente. Se reposer, se ressourcer, découvrir où la vie va nous mener. Aha !

Nourri et logé gratuitement à l'hôtel Mama

Nous avons bien sûr rouvert l'hôtel Mama avec plaisir : Nous avons étendu les horaires du petit-déjeuner et des autres repas, ramassé les serviettes de bain sur le sol (mais, par respect pour l'environnement, nous ne les avons changées qu'en cas de besoin), lavé séparément les chaussettes et les t-shirts blancs des chemises hawaïennes.

Ses amis de l'école primaire se faufilent entre-temps dans notre couloir en tant qu'hommes de deux mètres - ne m'avaient-ils pas récemment atteint juste en dessous des aisselles ? La musique résonne jusque tard dans la nuit et la porte du réfrigérateur s'ouvre et se ferme en rythme. Les vapeurs de cuisine s'échappent de sous la porte, quelle que soit l'obscurité à l'extérieur.

D'une manière générale, la perception olfactive entre parents et enfants n'est pas sur la même longueur d'onde.

Et d'un seul coup, la liberté parentale est à nouveau limitée. Bien sûr, il ne veut pas vivre chez nous pour toujours, dit le garçon, mais en ce moment, il économise pour un petit voyage, alors une vie en dehors du nid familial n'aurait évidemment aucun sens. Le logo. Et après le voyage en sac à dos, ce serait peut-être bien de passer quelques mois de plus chez nous. Mais seulement si on ne le dérange pas. Dans sa vie. Sinon, il ne pourrait plus supporter de rester chez nous. Je vois.

Nouveau règlement intérieur à l'hôtel Mama

Ainsi, depuis quelques mois, nous résidons à nouveau porte à porte, nous avec ses habitudes et lui avec les nôtres. Entre-temps, l'hôtel Mama a affiché quelques règles à la réception : Porter le linge dans la buanderie, le trier et le mettre dans la machine de ses propres mains. Laisser la cuisine dans l'état où on l'a trouvée. C'est également le cas pour la salle de bain.

Les compagnons de table, si à des heures officielles, sont annoncés. Les souhaits particuliers dans le réfrigérateur doivent être satisfaits individuellement. Les emballages vides ne vont pas seuls aux conteneurs à verre : celui qui peut boire peut aussi éliminer. Et on ne fume pas dans la maison, gopf !

D'une manière générale, la perception olfactive entre les parents et les enfants n'est pas du tout la même, pour ainsi dire. Ce qui peut entre-temps réchauffer l'atmosphère de la pièce. Et il arrive que le fils s'enfume, mais que celui-ci s'empresse de lancer à la ronde : "Oh maman, tu n'es pas contente que je sois rentré !

Retour à la case départ ?

Notre vie s'est donc à nouveau un peu adaptée à celle de notre progéniture. Lorsque le garçon sort de sa chambre à une heure du matin et cherche le beurre devant le frigo ouvert, je me précipite sur place et navigue à sa place. Lorsqu'il avale son repas d'une main et essuie son téléphone portable de l'autre, je lui rappelle notre accord d'autrefois : pas de smartphone à table pendant le repas - sinon, on le jette ! Ha ha, ça marche à fond. Pas du tout.

Il sera bientôt en voyage. Nous sommes heureux pour lui. Et entre nous, un peu pour nous aussi. Ensuite, nous aurons à nouveau trois mois de programme parental à temps partiel. A son retour, il veut faire un stage dans la région. Et ensuite, contrairement à ce qu'il avait l'intention de faire auparavant, peut-être étudier en Suisse, pense-t-il. En ce moment, c'est plutôt cool, comme ça. Merci, lui dis-je. C'est peut-être un compliment.

Nous aurions bien besoin d'un peu de réconfort en ce moment, car : Remo Largo nous a expliqué dans le film «Wir Eltern» que les enfants quittaient autrefois la maison à l'âge de 20 ans. Or, les jours de déménagement, on peut facilement ajouter 15 ans. Notre garçon va bientôt avoir 21 ans. L'hôtel Mama peut donc encore être ouvert pendant quelques saisons.

Ce texte a été initialement publié en allemand et traduit automatiquement à l'aide de l'intelligence artificielle. Veuillez noter que la date de publication en ligne ne correspond pas nécessairement à la date de première publication du texte. Veuillez nous signaler toute erreur ou imprécision dans le texte : feedback@fritzundfraenzi.ch