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«L'ingratitude me fait souffrir»

Temps de lecture: 3 min

«L'ingratitude me fait souffrir»

Enfant,Serge Hermann, 44 ans, ne connaissait pas de limites, sa femme Liora Kleinman, 41 ans, a été élevée à la dure. Avec Micah, 11 ans, et Zoe, 9 ans, les banquiers d'Oberwil-Lieli AG empruntent désormais d'autres voies.

Photos : Anne Gabriel-Jürgens et Désirée Good / 13 Photo

Enregistré par Virginia Nolan

Serge : «Mes parents m'ont élevé selon le principe du laisser-faire, ils m'ont fixé zéro limite. L'expérience de pouvoir tout faire n'est pas aussi amusante qu'elle en a l'air. J'en ai conclu que je pouvais tout aussi bien ne pas exister, personne ne me remarquait de toute façon. Cela m'a donné de graves doutes sur moi-même».

Liora : "Mes parents sont originaires d'Ukraine, une génération marquée par la guerre. J'ai grandi en Israël, mon père a servi pendant la guerre, ma mère nous a fait vivre avec des petits boulots. A la maison, il y avait souvent des coups. Ils ne se fichaient pas de moi : ils m'encourageaient à être une bonne élève pour que ma vie soit meilleure plus tard. Ma mère me disait : «Ne deviens pas comme moi. Deviens une femme indépendante qui suit son propre chemin. C'est la valeur que je transmets à mes filles».

Serge : «En tant que père, je suis très différent de mes parents d'autrefois. Les structures fixes sont importantes pour moi. J'essaie de faire comprendre aux enfants que nous n'inventons pas des règles par hasard, mais parce que nous voulons les éduquer pour qu'ils deviennent de bonnes personnes. Cela ne signifie pas que je m'explique sans fin. Je dis toujours : je ne suis pas votre ami, mais votre père. Je suis conscient de mon rôle de modèle et je pense que cette attitude prévient aussi dans une certaine mesure la violence verbale : Tubel, dans la colère, tu appelles un collègue, mais certainement pas tes enfants».

Liora : «Ni l'un ni l'autre ne tombons dans le piège de dévaloriser les enfants. J'ai grandi avec un frère handicapé mental qui a essuyé beaucoup de malveillance, cela m'a marquée».

Serge : «En tant que père, je suis ferme, mais pas bruyant».

Ma mère m'a dit : «Deviens une femme indépendante qui suit son chemin». C'est une valeur que j'inculque également à mes filles.

Liora : «Je suis naturellement plus bruyante. Mais je ne crie pas - et je ne toucherais jamais un seul cheveu de mes enfants».

Serge : «Dans la colère, Liora se ferme et ne vous parle plus».

Liora : «Comme récemment : je m'étais donné beaucoup de mal pour le calendrier de l'Avent des filles, et puis Micah l'a critiqué. Quand j'avais son âge, mes affaires tenaient dans une boîte en plastique et je ne pouvais pas prendre de douche chaude. Et ma fille râle parce que le calendrier ne lui convient pas. L'ingratitude me fait souffrir. Je n'aimais plus lui parler. Elle s'est excusée. Je lui ai expliqué ce qui m'avait mis en colère. Elle a compris et nous avons terminé par un câlin d'ours».

Serge : «En tant que parents, il est important de s'excuser aussi. Par exemple, si l'on a rejeté les soucis des enfants comme du théâtre et que l'on n'a pas reconnu que quelque chose les préoccupait».

Liora : «M'excuser, c'est Serge qui me l'a appris. Je n'avais jamais entendu «je suis désolée» quand j'étais petite».

Ce texte a été initialement publié en allemand et traduit automatiquement à l'aide de l'intelligence artificielle. Veuillez noter que la date de publication en ligne ne correspond pas nécessairement à la date de première publication du texte. Veuillez nous signaler toute erreur ou imprécision dans le texte : feedback@fritzundfraenzi.ch