Le burnout chez les jeunes : «Je ne peux pas m'engager».

"Parfois, je regrette d'avoir pris l'école à la légère. Malheureusement, je me suis davantage concentré sur mes amis que sur mes études. Mes notes étaient assez bonnes, mais mon comportement était défaillant : fiabilité, ponctualité - dans mon bulletin, les croix ne sont pas au bon endroit. Je ne suis pas du genre à aller à l'école, mais je ne pouvais pas non plus m'imaginer commencer à travailler après le secondaire. Pour notre professeur de seconde, le nombre de candidatures envoyées était plus important que ce qu'elles contenaient. En dixième année, le professeur principal n'a pas non plus apporté beaucoup de soutien au niveau du contenu. J'ai pensé que cela ne servait pas à grand-chose - et je suis parti. L'accord passé avec mes parents était que j'aiderais dans la pizzeria qu'ils géraient et que je chercherais une place d'apprentissage en parallèle. Ce dernier point n'a pas vraiment fonctionné. C'est pourquoi je fréquente désormais une école d'artisanat, je vais en cours une fois par semaine et je dois chercher un stage.

«J'ai tellement d'intérêts que je ne peux pas me fixer».

Dans la nouvelle école, nous nous préparons de manière ciblée : J'ai envoyé deux candidatures et j'ai déjà reçu une réponse positive pour un stage d'initiation en tant que mécanicien en ventilation. Depuis que je suis enfant, je me demande ce que je veux faire plus tard. Mais je n'ai jamais trouvé de réponse claire. J'ai tellement d'intérêts, je suis toujours ouvert à la nouveauté. J'ai goûté à de nombreux métiers, presque tous m'ont plu, mais je ne pouvais en aucun cas m'imaginer ne faire que ce travail. Je ne peux pas me fixer. Mon frère fait un apprentissage d'employé de commerce dans une banque. Je pense que ma mère aurait aussi aimé me voir exercer un tel métier. Plus tard, j'aimerais reprendre le service de pizzas de mon père, j'ai grandi avec cette entreprise, elle compte beaucoup pour moi.

«J'ai découvert de nombreux métiers, presque tous m'ont plu».

Le travail est varié : on s'occupe des achats, de la cuisine, du bureau et des livraisons. J'aime particulièrement les faire, ainsi je vois toujours de nouveaux visages. Mon père dit que j'ai encore beaucoup à faire si je veux reprendre l'entreprise. Il ne suffit pas d'avoir une idée de tout, il faut voir derrière, connaître les détails. J'ai un bon contact avec les gens, je pense qu'on obtient beaucoup en les traitant avec décence. Mais j'ai peur de ne rien réussir parce que je me laisse facilement distraire. Je travaille vraiment pour m'améliorer. J'espère trouver une place d'apprentissage et réussir à m'accrocher pendant trois ans, même si cela devient parfois monotone".

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