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Comment se libérer des influences négatives

Temps de lecture: 3 min
La psychothérapeute Felizitas Ambauen propose un guide en quatre étapes destiné à aider les parents à se débarrasser des influences négatives.
Compilé par Seraina Sattler

Photo : Rita Palanikumar / 13 Photo

1. Sensibiliser à l'empreinte

La première chose à faire est de prendre conscience de cette influence. Le meilleur moyen d'y parvenir est de se plonger dans la littérature ou les podcasts consacrés à ce sujet.

2. Reconnaître les modèles

Vient ensuite la phase d'introspection. On essaie d'identifier des schémas. On peut par exemple noter dans quelles situations certaines pensées, certains sentiments ou certains comportements reviennent régulièrement. Cela peut également se faire en partie sans l'aide d'un spécialiste. Cependant, comme ces schémas sont inconscients, il est possible que certains ne soient pas détectés sans un regard extérieur.

3. Comprendre les croyances

Il s'agit ensuite de comprendre comment ces croyances et ces schémas se sont développés. Pour cela, il faut remonter à son enfance. On apprend à comprendre pourquoi les comportements qui semblent aujourd'hui parfois si peu utiles nous ont été utiles dans notre enfance. Par exemple, on se cachait toujours lorsqu 'une dispute menaçait, car c'était le seul moyen d'échapper à des parents ou à des frères et sœurs trop dominateurs. Aujourd'hui, il n'est plus utile d'éviter toute dispute dans son couple ou de toujours se mettre à l'abri au travail.

4. Restructurer l'empreinte

Enfin vient la partie la plus passionnante et la plus difficile : réfléchir à la manière dont on souhaite réagir. Quelles croyances faut-il remettre en question et reformuler ? Et on se penche sur ses besoins. Comprendre les schémas ne suffit pas pour les changer. Il faut beaucoup s'entraîner et essayer, sans trop en attendre. Restructurer les empreintes de l'enfance peut prendre des mois, voire des années.

Comment le contexte historique influence

La manière dont les enfants sont traités a évolué au fil de l'histoire. Pendant très longtemps, les enfants avaient pour mission de contribuer au bien-être de la famille. « Cela n'a changé qu'au XVIIIe et XIXe siècle, avec les Lumières », explique Kira Ammann, chercheuse en éducation à l'Université de Zurich. « Par la suite, l'idée s'est développée qu'une éducation était nécessaire pour que l'être humain grandisse. »

Selon les idées de l'époque, les enfants étaient brutaux et sauvages et devaient être punis par les adultes. Les conceptions religieuses ont également longtemps influencé leur éducation. On partait du principe que les bébés naissaient avec le péché originel.

L'hypothèse selon laquelle les enfants sont foncièrement mauvais a également conduit, après la Seconde Guerre mondiale, à une pédagogie noire : la génération des enfants de la guerre avait tendance à élever ses propres enfants avec sévérité. Dans les années 1950 à 1970, les pédiatres mettaient en garde les mères contre le fait que leurs bébés les mèneraient par le bout du nez et recommandaient de les laisser parfois pleurer.

Ce texte a été initialement publié en allemand et traduit automatiquement à l'aide de l'intelligence artificielle. Veuillez noter que la date de publication en ligne ne correspond pas nécessairement à la date de première publication du texte. Veuillez nous signaler toute erreur ou imprécision dans le texte : feedback@fritzundfraenzi.ch