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7 conseils pour que les parents réagissent correctement en cas de cyberintimidation

Temps de lecture: 4 min

7 conseils pour que les parents réagissent correctement en cas de cyberintimidation

Beaucoup d'enfants n'en parlent pas. Alors, à quoi reconnaît-on qu'un enfant est victime de harcèlement en ligne? Et si le soupçon se confirme : Que peuvent faire les parents ?
Texte : Mirjam Oertli

Photo : Mara Truog / 13 Photo

Un enfant sur cinq qui subit des cyberbrimades n'en parle à personne. La personne la plus susceptible d'en parler est un ami ou une amie. Les parents doivent donc être attentifs aux signes subtils ou aux changements de comportement de leur enfant s'ils pensent qu'il est victime d'intimidation en ligne :

  • Votre enfant se replie sur lui-même, parle soudain moins de l'école ou de ses copains et copines, ne les rencontre plus, semble isolé socialement.
  • Il a soudain du mal à se concentrer.
  • Il rapporte tout à coup de moins bonnes notes à la maison.
  • Il commence à éviter certaines situations. Peut-être va-t-il à l'école de plus en plus tard , afin de ne pas rencontrer les autres sur son chemin. Ou alors il ne veut plus pratiquer son hobby, aller au sport ou aux scouts.
  • Il ne peut pas s'endormir ou fait des cauchemars la nuit. Ou il souffre soudainement et fréquemment de maux de tête ou de ventre.
  • Peut-être qu'il n'ose soudain plus utiliser son téléphone portable. Ou il ferme les applications lorsque vous entrez dans la pièce. Il se peut qu'il ait l'air triste, anxieux, perturbé ou en colère après avoir utilisé son téléphone portable ou son ordinateur.

Votre enfant est-il victime de cyberharcèlement ? Gardez la tête froide et ne vous précipitez pas.

  • Il n'a plus l'air joyeux, mais plutôt nerveux, anxieux ou déprimé.
  • Il ne veut plus aller à l'école.

Ces signes peuvent indiquer une cyberintimidation.

L'important est de rester attentif et de poser des questions objectives. Et ne négligez jamais la possibilité que votre enfant soit lui-même victime de mobbing.

Si votre enfant est effectivement victime de cyberharcèlement : gardez la tête froide et ne vous précipitez pas. Procédez plutôt par étapes :

1. gardez votre calme, demandez des renseignements

Demandez objectivement à votre enfant ce qui s'est passé. Ne réagissez en aucun cas de manière impulsive, par exemple en contactant les parents de l'auteur (présumé) des faits. Discutez de la suite des événements avec votre enfant, ne faites rien au-dessus de sa tête. Au contraire, soutenez-le et dites-lui qu'il n'est pas responsable.

2. établissez un procès-verbal, conservez les preuves

Etablissez ensemble un protocole de tous les incidents. Sauvegardez toutes les pièces à conviction, par exemple sous forme de captures d'écran ou d'impressions. Ces deux éléments seront précieux si vous décidez plus tard de porter plainte.

Les parents se sentent souvent impuissants lorsqu'ils apprennent que leur enfant est victime de harcèlement en ligne.

3. bloquer l'auteur, supprimer les contenus offensants

Ne laissez pas (plus) votre enfant répondre aux attaques en ligne et bloquez le ou les auteurs de harcèlement. Réglez les paramètres de confidentialité dans les médias sociaux de manière à ce que seuls les amis proches puissent voir les publications. Si des photos ou des vidéos offensantes ont été publiées, supprimez-les dans la mesure du possible ou demandez à l'opérateur de la plate-forme de les supprimer après avoir tout sauvegardé.

4. contacter l'école

S'il s'agit d'incidents dans l'environnement scolaire, cherchez à en parler avec l'enseignant-e de la classe ou le service social de l'école. Cela concerne-t-il plutôt les cours de musique, les scouts ou le sport ? Posez des questions. Clarifiez les observations faites.

5. chercher une aide professionnelle

Les parents se sentent souvent impuissants lorsqu'ils apprennent que leur enfant est victime de harcèlement en ligne. Faites appel à des conseils professionnels pour échapper à ce sentiment et vous mettre d'accord sur la marche à suivre. Discutez des prochaines étapes avec l'école. Insistez pour que ce qui s'est passé soit traité.

6. faites-vous conseiller : Annoncer, oui ou non ?

Tout ce qui est punissable hors ligne - contrainte, chantage, menaces - l'est également en ligne. Demandez conseil pour savoir s'il est conseillé de porter plainte. L'aide aux victimes vous fournira des informations détaillées sur vos droits en tant que victime dans la procédure pénale.

7. donner à votre enfant un sentiment de normalité

Malgré toute cette agitation : respectez l'autoprotection de votre enfant, par exemple lorsqu'il ne veut pas parler de ce qui s'est passé. Donnez-lui un sentiment de normalité, par exemple en faisant des choses que vous faites habituellement ou qui lui plaisent.

Ce texte a été initialement publié en allemand et traduit automatiquement à l'aide de l'intelligence artificielle. Veuillez noter que la date de publication en ligne ne correspond pas nécessairement à la date de première publication du texte. Veuillez nous signaler toute erreur ou imprécision dans le texte : feedback@fritzundfraenzi.ch