Qu'est-ce que ça fait de travailler pour un magazine parental quand on n'a pas d'enfant ?

Dans notre série «Nous nous posons des questions ...», nous, chez Fritz+Fränzi, nous nous posons des questions sur le grand univers familial. Bianca Fritz, responsable de la rédaction en ligne, répond à la question de Florian Blumer, directeur de production:

Qu'est-ce que cela fait de travailler pour un magazine parental alors que l'on n'a pas (encore) d'enfants ?

Florian Blum, responsable de la production

Cher Florian

En été, cela fera six ans que je suis rédactrice chez Fritz+Fränzi. Je dirais que j'aurai alors réussi non seulement mon bachelor, mais aussi mon master en parentalité théorique.

Je sais ce que la parentalité fait aux hormones, comment un enfant modifie la vie sociale des parents, leur carrière et leur sentiment de bonheur. J'ai parlé avec une grande curiosité avec d'innombrables mères et pères - ceux qui s'investissent pleinement dans leur rôle et ceux qui regrettent leur décision d'avoir un enfant. Je sais comment les couples en Suisse luttent pour l'égalité et la conciliation, parce qu'ils vivent dans une société qui ne soutient guère les familles et qui considère le congé paternité comme anti-économique. (Et c'est cela qui me rend folle de rage).

Je sais quelles maladies psychiques peuvent frapper un enfant, comment les parents souffrent lorsque leur enfant est victime de harcèlement, mais aussi que les enfants ont une manière merveilleusement candide et amusante de voir le monde et qu'ils incitent leurs parents à être plus attentifs. J'ai appris tout cela sans avoir changé une seule couche !

Quelqu'un a dit "sans enfant" ? Bianca Fritz, responsable de la rédaction en ligne avec son chien Sukhi. Image : Susanne Bogoslaw

Le regard extérieur : parfois utile, parfois gênant

Parfois, c'est un avantage d'avoir un regard extérieur - par exemple lorsque je rends visite à une croque-mort spécialisée dans les enterrements d'enfants et de jeunes pour une recherche . Je supporte probablement mieux la vue des cercueils d'enfants qu'une maman. En revanche, mes collègues qui ont des enfants peuvent parfois me freiner lorsque je propose des sujets qui ne les concernent pas.

Et je me réjouis chaque jour de pouvoir soutenir les parents en leur offrant quelque chose qui leur manque : du temps. J'ai le temps de faire des recherches approfondies sur les choses pour eux et de les présenter ensuite de manière digeste. Je réfléchis à la manière dont nos réponses en ligne parviennent aux parents qui nous posent des questions, sans qu'ils aient à chercher longtemps. Travailler pour un magazine parental a beaucoup de sens. Mon devoir social en matière de famille ? Rempli, je dirais. Mais qui a des enfants pour la société ?

Vous voulez vous souvenir de cet article ? Alors publiez cette image sur Pinterest. Nous serions heureux que vous y suiviez également nos tableaux.

La grande recherche et une petite inconnue

Alors oui, bien sûr, à 32 ans, quand j'ai commencé à travailler chez Fritz+Fränzi, je me suis dit : «Oh super, ça va sûrement t'aider à décider si tu veux être mère un jour ! "Car je savais une chose dès le début : Je ne voulais pas être une mère qui dit : "Si j'avais su cela avant ... » . Donc, lorsque je prends une décision pour ou contre un enfant, je le fais en pleine conscience de ce qui m'attend - ou de ce que je rate.

Cher Florian, chers lecteurs, je vois déjà venir votre objection. Elle arrive toujours à cet endroit : «On ne peut pas prévoir ce que l'on ressent pour son enfant. Les recherches ne servent à rien, les discussions ne servent à rien». Oui, cette dernière grande inconnue existe.

Eh bien - ici, j'ai justement fait des recherches aussi poussées que possible : je suis maman d'un chien depuis quatre ans. Certes, Sukhi et moi discutons rarement de nos valeurs familiales et nous ne pratiquons pas la dictée. Mais l'amour inconditionnel, la grande peur de la perte, le cœur qui déborde lorsque le grand homme s'occupe de ce petit être fragile ? personne ne doit me parler de tout cela.

La question suivante s'adresse à Jacqueline Zygmont, directrice des ventes :

Chère Jacqueline, tu as un enfant. Ton fils (20 ans) commence à prendre son envol. Comment te sens-tu ? Comment parviens-tu à lâcher prise ?

Bianca Fritz, responsable de la rédaction en ligne

Réponse dans deux semaines !

Publié jusqu'à présent dans la rubrique «Nous nous interrogeons» :

Chefredaktor Nik Niethammer antwortet auf die Frage: Lieber Nik, glauben deine Kinder eigentlich noch an Samichlaus und Christkind?
Redaktorin Florina Schwander antwortet auf die Frage: Liebe Florina, bekommen deine Zwillinge die gleichen Geschenke zu Weihnachten?
Leitende Autorin Claudia Landolt antwortet auf die Frage: Wie lebt es sich als Frau mit fünf Männern plus Hund?
Stellvertrende Chefredaktorin Evelin Hartmann antwortet auf die Frage: Wie macht ihr das mit der Zweisprachigkeit Hochdeutsch - Schweizerdeutsch?
Patrik Luther, stellvertretender Verlagsleiter antwortet auf die Frage: Wie ist das, wenn die Kinder einen grossen Altersunterschied haben?
Florian Blumer. Leiter Produktion antwortet auf die Frage: Wie gelingt es euch, Arbeit, Familie und Haushalt gleichberechtigt zu verteilen?