Quel est le rapport entre notre alimentation et le climat ?
Quel est le rapport entre mon alimentation et le climat ?
Les aliments sont produits, stockés, transformés, emballés, transportés et préparés. Chacune de ces étapes produit ce que l'on appelle des gaz à effet de serre. Ceux-ci contribuent au réchauffement de la planète et donc au changement climatique actuel. C'est pourquoi nous devrions essayer de choisir des aliments qui n'émettent pas autant de gaz à effet de serre.
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Quels aliments sont mauvais pour le climat ?
Les fruits tropicaux comme les ananas ou les mangues, par exemple, sont généralement transportés vers l'Europe par avion ou par bateau. Le transport libère de nombreux gaz à effet de serre dans l'air. Les produits laitiers et la viande, surtout le bœuf, ne sont pas non plus bons pour le climat. Cela s'explique notamment par le fait que les bovins crachent et rotent beaucoup. Ce faisant, ils émettent beaucoup de gaz nuisibles au climat. En outre, les animaux ont besoin de beaucoup de fourrage et leur culture et leur transport produisent également beaucoup de gaz à effet de serre.
Lorsque les aliments sont produits mais pas consommés, cela entraîne des émissions de CO2 qui pourraient être évitées. Selon une étude de l'EPF de Zurich, 2,8 millions de tonnes de denrées alimentaires sont perdues ou jetées chaque année en Suisse, de la culture jusqu'au plat dans l'assiette. Cela correspond à un tiers de tous les aliments produits (et est d'ailleurs aussi polluant pour l'environnement et le climat que la moitié de notre trafic individuel motorisé).
En d'autres termes, chaque personne jette en moyenne 330 kg de nourriture par an à la poubelle ! En tant que consommateurs privés, nous sommes à l'origine de près de 40% de ces déchets alimentaires polluants. (Source : Office fédéral de l'environnement)
Comment ma famille peut-elle manger de manière plus respectueuse du climat ?
Premièrement, ne pas acheter trop de nourriture et en jeter le moins possible. Chaque aliment qui finit à la poubelle plutôt que dans notre estomac a pesé sur le climat pour rien.
Deuxièmement : acheter si possible des produits régionaux et de saison. Autrement dit, des aliments qui viennent de près et qui n'ont pas parcouru un long chemin. Et des fruits et légumes qui sont juste mûrs et qui viennent tout juste des champs plutôt que des entrepôts frigorifiques ou des serres chauffées (le calendrier des saisons indique lesquels : www.bio-suisse.ch/saisonkalender).
Troisièmement : manger moins de viande et de produits laitiers. C'est ce qui est le plus bénéfique pour le climat. Il existe des alternatives : par exemple du lait d'avoine au lieu du lait de vache ou de la margarine au lieu du beurre. Il existe également des produits de substitution végétaux pour la viande et la charcuterie, par exemple à base de pois ou de blé.
