Que faire si la fille regarde la télévision non-stop chez son amie ?

La question posée à notre équipe d'experts concerne le fait que les règles en vigueur chez la copine d'école de la fille ne correspondent pas à celles de sa propre famille. Que faire s'il y a la télévision et des sucreries à gogo ?

Une question - trois avis

Chez la copine d'école de notre fille, 8 ans, les enfants peuvent regarder des films, manger des chips et des sucreries sans restriction les après-midi de congé. Ils y sont donc souvent. Cela nous dérange que de tels mercredis après-midi deviennent la règle. Que devons-nous faire ?
Thomas, 38 ans, et Eva, 37 ans, Arbon TG

Voici ce qu'en pense notre équipe d'experts :
Stefanie RietzlerAls verantwortungsbewusste Eltern bleibt Ihnen nichts anderes übrig, als darauf zu achten, dass das Gamen Ihres Sohnes nicht überhandnimmt – auch auf die Gefahr hin, dass Sie seinen Zorn auf sich ziehen. Sollten Sie bei Ihrem Sohn Anzeichen einer Computerspielsucht beobachten, nehmen Sie bitte mit einer Fachperson Kontakt auf. Merkmale von Suchtverhalten sind exzessives Gamen, Verlust an anderen Interessen und Hobbys, Vernachlässigung von Freundschaften und Schule sowie Aggressionen, Reizbarkeit oder Nervosität, wann immer das Gamen nicht möglich ist.
Stefanie Rietzler
Demandez-vous en toute honnêteté : que craignez-vous très concrètement ? Que les filles regardent des films inadaptés à leur âge ? Dans ce cas, vous pourriez chercher le dialogue avec les parents de votre amie. Ou peut-être s'agit-il plutôt du fait que vous ne voulez pas devenir, aux yeux de votre fille, «les parents injustes qui autorisent moins» ? Que vous craignez des discussions du type «chez XY, nous avons aussi le droit» ? Cela peut vous agacer, mais n'entamera pas votre relation. Et quelle est la pire chose qui pourrait arriver si un enfant regarde un peu trop la télévision et mange des chips un après-midi par semaine à l'extérieur ?
Nicole AlthausMit Töchtern hat man viele ­Probleme, aber das exzessive Gamen gehört meistens nicht dazu. Ich kann also diese Frage nicht aus eigener Erfahrung beantworten. Von Vätern mit Söhnen weiss ich aber: Man kann die Bildschirmzeit auf Geräten technisch beschränken. Das ist die einfachste Lösung, um sicherzustellen, dass die Abmachung eingehalten wird. Wenn die schulischen Leistungen nicht darunter leiden und der Sohn auch Sport treibt und mit Kollegen Zeit verbringt, kann die Gamezeit immer wieder neu verhandelt werden.
Nicole Althaus
C'est très simple : ne pas laisser de tels après-midi devenir la règle. Votre fille doit inviter plus souvent ses amies à la maison ou jouer dehors. De même, les après-midi libres diminuent avec chaque classe, les heures d'école et les devoirs augmentent. Mais de temps en temps, cela ne fera pas de mal de passer quelques heures avec ses amies, de regarder un film et de grignoter. Cela fait tout simplement du bien à l'âme, comme nous le savons bien, nous les adultes.
Peter SchneiderZuerst sollten Sie sich fragen, worin das Problem überhaupt liegt: In der ausschliesslichen Beschäftigung mit der Gamekonsole? Oder in der Vernachlässigung der schulischen Aufgaben wegen der ausgedehnten Spielfreudigkeit Ihres Sohnes? Ist Letzteres der Fall, müssen Sie wohl oder übel eine Art Stundenplan für das Gamen einführen – aber bitte mit Zeitslots. Die müssen so bemessen sein, dass es nicht den Anschein hat, als wäre dies die Freizeit, in der der Sohn etwas ganz Schlimmes ausnahmsweise einmal machen darf. Ansonsten fände er es vielleicht lässig, wenn Sie bei manchen Spielen mitmachen könnten (ohne dass Sie sich aufdrängen): Das nähme Ihren Auseinandersetzungen die kulturkämpferische Schärfe.
Peter Schneider
Ma réponse ne vous fera pas plaisir. Elle est la suivante : rien. Pays étrangers, coutumes étrangères. Ou plutôt : "Je ne sais pas : When you are in Rome, do as the Romans do. Oui, il y a des gens qui pensent que les enfants ne meurent pas dans d'atroces souffrances à moyen terme à cause du Coca-Cola, des oursons en gomme et des films. Votre fille devra également vivre avec de telles personnes (ce qu'elle semble bien faire), et vous aussi. Tout ce que l'on fait ne relève pas de l'impératif catégorique de savoir où l'on irait si tout le monde le faisait à tout moment. Votre fille, par exemple, ne le fait que le mercredi après-midi.


L'équipe d'experts :

  • Stefanie Rietzler est psychologue, auteur («Geborgen, mutig, frei», «Clever lernen») et dirige l'Académie pour le coaching d'apprentissage à Zurich. www.mit-kindern-lernen.ch
  • Peter Schneider, 62 ans, est chroniqueur, satiriste, psychanalyste, privat-docent de psychologie clinique à l'université de Zurich et professeur invité d'histoire et de théorie scientifique de la psychanalyse à Berlin.
  • Nicole Althaus, 51 ans, est rédactrice en chef des magazines et membre de la rédaction en chef de la «NZZ am Sonntag», chroniqueuse et auteure. Elle a initié et dirigé le Mamablog sur tagesanzeiger.ch et a été rédactrice en chef de «wir eltern». Nicole Althaus est mère de deux enfants âgés de 20 et 16 ans.
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