Quand les enfants ne se font pas d'amis
Avant de vous inquiéter inutilement en tant que parent, vous devriez vous demander si votre enfant souffre de la situation. Les amitiés n'ont pas la même valeur pour tous les enfants. Certains enfants s'épanouissent au sein d'un groupe, d'autres se sentent bien seuls ou avec un ou deux amis familiers.
Les enfants introvertis aiment par exemple être en contact avec d'autres enfants, mais ont besoin de plus de temps pour se régénérer. Alors que les enfants extravertis font le plein d'énergie en groupe, les enfants introvertis rechargent leurs batteries lorsqu'ils lisent seuls ou lorsqu'ils sont dehors avec un seul camarade familier, qu'ils jouent aux Lego ou qu'ils font des découvertes.
Les parents extravertis ont souvent du mal à comprendre le comportement des enfants introvertis.
La situation de groupe est plutôt épuisante pour ces enfants. Et c'est pourquoi, après l'agitation du jardin d'enfants ou de l'école, ils souhaitent d'abord se retirer un peu et avoir la paix.
Les parents extravertis ont souvent du mal à comprendre le comportement des enfants introvertis. Ils leur semblent fermés ou inaccessibles. Plus vous parviendrez à vous imprégner de la nature de votre enfant, plus vous découvrirez les beaux côtés de l'enfant silencieux.
Ces enfants sont souvent très capables de s'occuper eux-mêmes, peuvent se plonger entièrement dans une activité et développent certes moins d'amitiés, mais elles sont souvent d'autant plus belles et stables.
La compréhension est la clé
Si votre enfant souhaite avoir plus de contacts et d'amis, vous pouvez le soutenir. Plus vous vous engagez auprès de votre enfant et essayez de comprendre son monde, plus vous pouvez remarquer ce dont il a besoin et ce qui l'aide.
Les enfants introvertis et timides ont notamment du mal à établir le contact - la première phase de l'amitié, au cours de laquelle il s'agit d'aller vers les autres, de téléphoner ou de prendre des rendez-vous. Vous pouvez faciliter cette phase à votre enfant
Pour ce faire, nous pouvons reprendre le souhait de l'enfant et lui demander ce qui lui est difficile. Noemi pourrait réagir plus facilement si sa mère lui disait par exemple : «Tu aimerais aussi jouer ... mais cela te fait aussi un peu peur de descendre ?».
Noemi pourrait peut-être répondre à cela : «Oui, qu'est-ce que je fais s'ils ne me laissent pas jouer» ? La mère pourrait percevoir à quel point il est difficile d'être rejeté - surtout lorsqu'on a peu d'amis - et réfléchir à une stratégie avec sa fille.
En tant qu'adulte, réfléchissez à la manière dont vous vous comporteriez en tant qu'enfant dans une situation similaire.
Pour cela, il est souvent déjà utile de prendre conscience, en tant qu'adulte, de ce que l'on ressentirait et de ce que l'on ferait dans une situation similaire.
Supposons que vous ayez déménagé et que vous souhaitiez entrer en contact avec les voisins de votre nouveau quartier. Comment procéderiez-vous ? Si vous voyez trois femmes dans le café du coin, iriez-vous simplement vous asseoir et dire : «Puis-je m'asseoir et participer à la conversation ?» Probablement pas !
Conseils pour les parents d'enfants timides
- Plus vous mettez de pression, moins votre enfant est sûr de lui.
- Moins vous êtes compréhensif, plus votre enfant développera le sentiment que quelque chose ne va pas chez lui - ce n'est pas une bonne base pour aller vers les autres.
- Encouragez votre enfant à faire de petits pas et réjouissez-vous avec lui de ses progrès.
- Discutez avec votre enfant de la manière dont il a procédé pour entrer en contact avec les autres et trouvez avec lui des stratégies adaptées à sa personnalité.
Ce serait trop intrusif - et gênant si les autres vous disent en face qu'ils n'en veulent pas. Vous pouvez prendre un journal, vous asseoir à la table d'à côté et faire un signe de tête à la mère que vous avez déjà vue à l'aire de jeux - ou vous présenter brièvement.
Vous pourriez lire un peu le journal et, pendant une pause dans la conversation, vous tourner vers la table voisine et lui poser une question. Les autres vous inviteront peut-être à les rejoindre à leur table. Si ce n'est pas le cas, vous connaissez déjà un peu mieux les autres - et vous pourrez plus facilement entrer en contact avec eux lors de la prochaine rencontre.
Discutez de ces stratégies avec votre enfant. Par exemple : «Tu pourrais emmener ton propre mitwist en caoutchouc, l'attacher au poteau et t'entraîner seul. Peut-être que les autres te demanderont ensuite si tu veux aussi jouer. Ils devront peut-être aussi te voir plusieurs fois avant de te laisser jouer». Vous pouvez également discuter avec votre enfant de la manière d'établir le contact : «Que pourrais-tu dire ? Qu'est-ce que tu pourrais demander aux autres» ?
Initier le premier contact
Vous pouvez réfléchir à des étapes pour faciliter la rencontre :
- Invitez la voisine ou la mère d'une camarade de classe à prendre un café et donnez ainsi aux enfants la possibilité de se sentir à l'aise.
- Laissez votre enfant emmener un(e) ami(e) en excursion. Noemi aurait probablement plus de facilité à sonner chez un enfant du voisinage si elle pouvait faire une proposition concrète : «Nous allons au zoo mercredi après-midi. Tu veux venir ?»
Les activités de loisirs structurées telles que les associations ou les cours offrent également la possibilité de rencontrer d'autres enfants. Réfléchissez avec votre enfant à la manière dont il pourrait inviter chez lui les enfants qu'il rencontre de cette manière.
