Nous racontons : «L'amour de soi est plus important pour nous que les bonnes notes».

Rahel, 43 ans, est mère de trois enfants âgés de 7, 10 et 12 ans et vit avec sa famille dans le canton de Zurich. Elle a reçu de ses parents «une quantité infinie d'amour» et a expérimenté la capacité à s'aimer soi-même. Elle souhaite transmettre ces deux qualités à ses enfants .

"Pour moi, l'amour de soi a beaucoup à voir avec l 'autodétermination, le fait de décider ce que l'on peut faire et quand. J'ai toujours voulu que mes enfants sentent ce qu'ils veulent et qu'ils puissent vivre ces besoins. Un exemple : quand ils étaient petits, mes enfants adoraient les bottes en caoutchouc. Ils se promenaient avec à n'importe quel moment de la journée ou de l'année. Je ne me souciais pas du regard des autres mères lorsqu'ils arrivaient sur l'aire de jeux en vêtements d'été et bottes en caoutchouc par 25 degrés et sous le soleil.

Maintenant, ils sont plus grands et mon travail consiste à les encourager à communiquer clairement leurs besoins. Je tiens non seulement à ce qu'ils se prennent au sérieux et prennent leurs sentiments au sérieux, mais aussi à ce qu'ils soient aimants avec eux-mêmes et avec leur environnement.

Parfois, je suis le paratonnerre

Ma fille a sept ans et est encore tout à fait harmonieuse et sans doute, elle dit ce qu'elle pense et est tout à fait elle-même. Les garçons, en revanche, sont de grands sceptiques. Le plus jeune est rentré une fois à la maison en pleurant parce que certains membres de sa clique avaient fait une blague à ses dépens.

Dans ces moments-là, il est hors de lui, il n'accepte pas non plus la proximité - je suis alors son paratonnerre, je reçois les sentiments sans filtre, parfois des choses se cassent aussi. C'est épuisant, mais je l'accepte parce qu'il peut ainsi nommer ses sentiments. Parfois, il a aussi peur de s'endormir le soir.

Son frère aîné aussi. Il se fait toutes sortes de réflexions sur la vie et la mort, la maladie et la mort, ainsi que sur le sens de la vie en général. Dans ces moments-là, ils aiment que je leur fasse des câlins, que je leur masse le dos, que je les écoute. S'ils sont stressés par de mauvaises notes, j'essaie de rester détendue. Pour moi, il est plus important qu'ils conservent leur insouciance d'enfant et leur foi en eux que de briller à l'école en obtenant des six".


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Le dossier complet sur l'estime de soi est à lire dans le numéro de décembre 2019, que vous pouvez commander ici.
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