Les premiers jours
Il est difficile de décrire ce que l'on ressent lors des premières règles. C'est bizarre et nouveau. Les menstruations font pourtant partie de la vie d'une femme. La ménarche, comme on appelle les premières règles dans le jargon médical, débute normalement entre 10 et 16 ans. Le moment dépend de la quantité de graisse dans le corps, qui augmente à la puberté.
Aujourd'hui, les règles ont tendance à survenir plus tôt, surtout en Amérique du Sud et en Amérique centrale, où les filles n'ont souvent que 9 ans. Des facteurs génétiques et environnementaux, comme l'alimentation, en sont responsables. Ce n'est pas un problème en soi, si ce n'est que l'information doit être donnée plus tôt.
La ménarche est précédée de deux signes avant-coureurs : la thélarche à 9 ou 10 ans, qui marque le début de la croissance des seins, et la puberté un ou deux ans plus tard, au cours de laquelle les poils pubiens poussent. Si les jeunes filles de plus de 16 ans n'ont pas encore eu de ménarche, il convient de clarifier la situation, car il peut y avoir des troubles hormonaux ou des malformations.
Informer les jeunes filles signifie aussi leur transmettre des responsabilités
Selon une enquête du magazine «Bravo», le fait que les jeunes femmes vivent leurs premières règles de manière positive ou négative dépend de leurs connaissances préalables. Le gynécologue Thomas Eggimann abonde dans ce sens : «Le pire qui puisse arriver, c'est qu'une fille saigne et ne sache pas ce que c'est». Pour toutes les filles, les premières menstruations sont un événement particulier. Selon elle, il incombe aux parents - principalement à la mère - de préparer leur fille à cet événement. De tels entretiens devraient comprendre des informations sur le cycle, mais aussi sur le début de la fertilité et sur la féminité en général.
Il existe différents cadres pour chaque famille qui se prêtent le mieux à de telles discussions. Certaines filles trouvent passionnant d'apprendre comment leur mère a vécu cela. Mais pour d'autres, ce serait très gênant. Aujourd'hui, les jeunes reçoivent déjà de nombreuses informations dans le cadre des cours d'éducation sexuelle à l'école ou lors d'une discussion avec une amie, par exemple sur l'utilisation des serviettes hygiéniques et des tampons. La plupart des jeunes filles s'informent également sur Internet, car de nombreux fournisseurs de produits ont mis en place des plateformes d'information spécifiques pour les jeunes femmes. En revanche, la visite du rayon hygiène d'un grand magasin avec la mère aurait pour beaucoup quelque chose d'archaïque.
Alors que les serviettes hygiéniques sont simplement présentées, les tampons doivent être introduits dans le vagin, ce qui effraie de nombreuses jeunes femmes. Ici, les jeunes filles doivent simplement essayer ce avec quoi elles se sentent plus à l'aise. Pour les parents, il s'agit de trouver un équilibre entre le respect de l'indépendance croissante et le souci de leur enfant dans toutes les discussions sur les thèmes de la puberté. Après tout, l'adorable petite fille devient une jeune femme. C'est un processus de détachement.
Gynécologue ou gynécologue ?
Les premiers saignements menstruels sont souvent irréguliers et d'intensité variable. Les filles peuvent ressentir des tiraillements dans le bas-ventre ou des sautes d'humeur quelques jours avant les règles. Des douleurs peuvent également apparaître. «Cela dépend de chaque individu et peut notamment être lié à la position de l'utérus», explique Mme Eggimann, tout en se voulant rassurante : «Les douleurs pendant les règles peuvent être traitées».
Une visite chez le gynécologue n'est pas encore nécessaire uniquement en raison des premières règles. En revanche, les jeunes femmes devraient consulter un spécialiste gynécologue si leurs règles sont douloureuses, si elles ont des problèmes avec leur cycle, si elles sont sexuellement actives, si elles ont d'autres troubles ou s'il s'agit de contraception. Thomas Eggimann souligne : «Les jeunes femmes doivent décider elles-mêmes si elles préfèrent aller chez un médecin».
Comme la plupart de ses collègues, Eggimann propose d'abord aux jeunes filles qui viennent pour la première fois chez le gynécologue un simple entretien. Pendant celui-ci, il explique tout et discute de la situation individuelle avec la jeune femme. Il procède à un examen physique - qui est d'ailleurs standardisé - la deuxième fois, lorsque les «nouvelles» patientes le connaissent déjà.
Eggimann trouve important qu'une mère ne se vexe pas si sa fille ne veut pas qu'elle l'accompagne chez le gynécologue. «Nous voyons les deux, des jeunes femmes qui veulent être seules et d'autres qui sont heureuses d'être encore accompagnées», dit-il. Le secret médical s'applique toutefois à la fille, ce qui doit être respecté. Cela fait également partie du passage à l'âge adulte, au même titre que les menstruations.
Que se passe-t-il chez le gynécologue ?
- Beim ersten Frauenarztbesuch lernt die Patientin die Ärztin oder den Arzt in einem Gespräch kennen. Es findet noch keine Untersuchung statt.
- Eine gynäkologische Konsultation ist überall auf der Welt standardisiert. Sie dauert etwa 10 bis 15 Minuten, das Vor- und Nachgespräch etwa 30 bis 45 Minuten:
- Eine Urin- und Blutuntersuchung wird gemacht, Grösse, Gewicht, Blutdruck und Puls werden gemessen.
- In einem folgenden Gespräch stellt der Arzt oder die Ärztin Fragen zum Gesundheitszustand, der Periode, ob Beschwerden oder Fragen zur Verhütung bestehen.
- In der anschliessenden gynäkologischen Untersuchung wird unter anderem zuerst das äussere Geschlecht beurteilt. Danach werden für den PAP- oder Krebsabstrich an der Oberfläche des Gebärmutterhalses Zellen abgewischt. Mit dem Wattetupfer wird Scheidenflüssigkeit entnommen und unter dem Mikroskop untersucht.
- Anschliessend werden die Gebärmutter und die Eierstöcke von innen oder aussen abgetastet.
- Zur Vorsorge von Brustkrebs tastet die Ärztin oder der Arzt auch Brüste und Achselhöhlen ab.