Les pères : notre thème de février

Chère lectrice, cher lecteur
Ce texte commence par un compliment. A vous, chers hommes, pères, grands-pères, oncles, marraines. Le fait que vous ayez lu jusqu'ici, chers hommes intéressés par l'éducation, vous distingue. Vous faites partie des quelque 30 % d'hommes qui lisent régulièrement notre guide parental. La formation des parents est importante pour vous. Et le bien-être de votre famille. Vous connaissez l'importance de l'attachement et de la résilience, vous avez assimilé la phrase : «Les bons pères consolent, jouent, aident, font la lecture - les bons pères s'occupent».
Ils s'intéressent et s'engagent pour leurs enfants chaque fois que c'est possible. Vous vous occupez d'eux plus que votre propre père ne s'occupait de vous il y a de nombreuses années. Le week-end, le soir, pendant les vacances, le jour où vous êtes à la maison. Vous pouvez réciter dans un demi-sommeil le nom des trois meilleurs amis de votre fils. Vous savez quel jour il a son cours de sport et comment s'appelle son professeur de mathématiques. Lors de la dernière réunion de parents d'élèves, vous vous êtes bien entendu proposé pour un poste. Et c'est de votre fille que vient la phrase : «Beaucoup de gens ne croient pas aux héros. Ils n'ont pas encore rencontré mon père».
Ah oui : et vous vivez une relation moderne et égalitaire, vous tirez à la même corde avec votre partenaire, vous travaillez à temps partiel, vous assumez 50 % des tâches ménagères et de la garde des enfants, vous expliquez le théorème de Pythagore à l'aîné. Et s'il arrive que votre partenaire soit une autoritaire sévère, qu'elle vous accorde peu d'autonomie dans le quotidien familial - vous en souriez généreusement, prenez votre «gatekeeper» dans vos bras et vous rappelez cette phrase : «Le pouvoir d'un père dans la vie d'un enfant est inégalé».

«Mon père ne m'a pas dit comment vivre. Il vivait, et j'avais le droit de le regarder vivre».

Clarence Budington Kelland (1881-1964),
écrivain et journaliste américain

Eh bien, si vous vous dites, chers hommes, chers pères : «Ouille, j'ai encore de la marge», faites ce qui suit : Prenez ce cahier (avant que votre partenaire ne le fasse), retirez-vous dans un endroit calme et ... lisez ! Par exemple, ce que cela fait aux pères qui rompent avec les vieux schémas et ne se contentent pas de jouer un rôle de spectateur dans la vie de leurs enfants. Vous serez étonnés ! Papa en point de mire - lisez ici tous les textes du dossier en ligne «Pères».

La vaccination polarise comme peu d'autres sujets. En ces temps, le pays semble divisé. Les sceptiques de la vaccination font circuler des rumeurs qui défient toute description. Les partisans de la vaccination exigent des droits spéciaux pour les personnes vaccinées et assimilent la vaccination à un devoir civique. Même si de nombreux parents ne se posent pas encore la question de savoir s'ils veulent faire vacciner leur enfant contre le Covid-19 - le vaccin n'est autorisé que pour les adolescents à partir de 16 ans -, nous souhaitons dès aujourd'hui contribuer à les informer. Notre auteure scientifique Claudia Füssler a demandé au médecin-chef et infectiologue bâlois Philip Tarr de donner son avis et de répondre à la question suivante : quelles sont les réticences des parents lorsqu'il s'agit de vacciner leurs enfants ? Et à quel point sont-elles justifiées ? Je vous recommande vivement cette interview.
Puissiez-vous, malgré les temps difficiles, toujours réussir à vous recueillir un peu.
Gardez le moral, restez confiants.
Cordialement,
Votre Nik Niethammer