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«Les mères non mariées prennent de gros risques»

Temps de lecture: 3 min

«Les mères non mariées prennent de gros risques»

Dans son étude «Verliebt, verlobt, versorgt ?», Swiss Life a examiné à la loupe le Gender Pension Gap en Suisse. L'auteur de l'étude, Andreas Christen, explique pourquoi le boom du concubinage devient un problème de plus en plus important.

Image : Pexels

Entretien : Lisa Groelly

Monsieur Christen, vous avez étudié l'impact des parcours professionnels et des formes de ménage sur le gender pension gap. Quelles sont vos conclusions ?

Nous avons constaté que le Gender Pension Gap, c'est-à-dire la différence de pension entre les sexes, résulte en grande partie d'une différence de taux d'occupation. Les rôles sont très marqués : Les mères ont en moyenne un taux d'activité inférieur d'environ 40 points de pourcentage à celui des pères, mais elles assument une part plus importante du travail familial. Il est en outre frappant de constater qu'après une réduction, les mères ne travaillent souvent plus à plein temps, même lorsque les enfants sont adultes et quittent la maison. Nous considérons en outre que le boom du concubinage constitue un risque croissant pour les femmes en matière de prévoyance.

"Les mères non mariées prennent de gros risques", déclare Andreas Christen, Senior Researcher Vorsoge chez Swiss Life Suisse.
Andreas Christen est Senior Researcher Prévoyance chez Swiss Life Suisse et responsable de l'étude «Verliebt, verlobt, versorgt ? Comment les biographies professionnelles et les formes de ménage influent sur le Gender Pension Gap». (Image : zVg)

Comment se dessine-t-elle ?

En Suisse, un couple sur cinq ayant des enfants de moins de cinq ans n'est pas marié. Avec un taux d'occupation moyen de 58%, les mères vivant en concubinage sont certes plus actives que les mères mariées (45%), mais toujours nettement moins que les pères, qui travaillent en moyenne à 90%. Les mères non mariées s'exposent ainsi à un risque qu'il ne faut pas sous-estimer : Lorsqu'un couple se sépare ou que le partenaire décède, elles sont confrontées à de grands défis en matière de prévoyance.

Que peuvent faire les mères non mariées pour mieux s'assurer ?

Pour les couples de parents non mariés, il est particulièrement important de se pencher sur leur situation en matière de prévoyance. Notre enquête montre que peu d'entre eux le font. Il est souvent plus intéressant financièrement de se marier. Mais les personnes non mariées ont également la possibilité d'atténuer les risques accrus liés à la prévoyance. Dans le cadre de la prévoyance professionnelle, il faut par exemple vérifier si la caisse de pension verse également une rente au concubin en cas de décès et si une inscription est nécessaire à cet effet. Il est également possible de s'assurer dans le cadre du 3e pilier, par exemple en souscrivant une assurance-vie privée ou en faisant en sorte que le partenaire qui a le plus de revenus épargne ou investisse en faveur de la partenaire qui s'occupe des enfants. En outre, il convient de conclure un contrat de concubinage qui fixe de manière contraignante de telles mesures.

Ce texte a été initialement publié en allemand et traduit automatiquement à l'aide de l'intelligence artificielle. Veuillez noter que la date de publication en ligne ne correspond pas nécessairement à la date de première publication du texte. Veuillez nous signaler toute erreur ou imprécision dans le texte : feedback@fritzundfraenzi.ch