Les jeux vidéo : Notre thème en juillet et août
Notre fils a 14 ans, et oui : il gémit. Pas comme une obsession, pas jour et nuit. Mais avec dévouement et passion. Pas de jeux de tir. Mais Minecraft. C'est une sorte de Lego numérique, où il s'agit de créer ses propres mondes, de construire des maisons et de se défendre contre des adversaires.
Je ne suis pas un gamer moi-même. Je n'ai jamais possédé de Playstation ; à part une brève période de Tetris, le monde du jeu est pour moi un trou noir. Le conseil souvent entendu des experts - «montrez de l'intérêt. Faites-vous expliquer ce à quoi votre enfant joue».
Qu'est-ce qui rend les jeux numériques si attrayants pour les enfants et les adolescents ? Notre fils le formule ainsi : «Lorsque je joue à Minecraft, je me connecte à un monde dans lequel presque tout est possible. Je peux laisser libre cours à mon imagination, je peux décider moi-même de ce que je vais construire ensuite, sans directives ni restrictions. C'est plutôt cool».
Devons-nous, en tant que parents, nous détendre lorsque notre fils veut se défouler numériquement ? Sommes-nous trop inquiets lorsque notre fille préfère s'occuper de poules virtuelles plutôt que de jouer à l'extérieur ? Après tout, les jeux vidéo renforcent également les échanges sociaux, favorisent les compétences visuelles et améliorent la coordination.

Ma collègue Mirjam Oertli s'est penchée sur ces questions dans son dossier «Gamen», qui mérite d'être lu. Elle s'est entretenue avec des spécialistes, a analysé des études et a réuni de nombreux conseils précieux pour les parents. Et elle a rendu visite à trois familles dans lesquelles on joue régulièrement aux jeux vidéo. Le témoignage de Saskia, mère de deux garçons de 8 et 14 ans, illustre bien à quel point les parents ont du mal à parler de jeux vidéo : «Parfois, c'est pratique de les laisser jouer. Surtout quand je suis au bureau à domicile. Admettre que l'on gagne ainsi en tranquillité est un tabou. Ce faisant, je remarque souvent que cela se passe de la même manière chez les autres. Bien sûr, ce n'est pas bon».
Je vous souhaite des nerfs d'acier triple épaisseur la prochaine fois que vous vous lancerez dans un «gaming-infight» avec votre enfant.
Cordialement, je vous prie,
Votre Nik Niethammer