Les expériences négatives rendent malade

Les jeunes qui font de mauvaises expériences lors de l'utilisation d'Internet et des médias sociaux souffrent plus souvent que la moyenne de troubles physiques et psychiques.

En collaboration avec Swisscom

Commençons par la bonne nouvelle : 54% des jeunes en Suisse considèrent leur santé comme bonne, 35% même comme excellente. Seuls 11 % des jeunes se sentent assez bien, voire mal. C'est ce qui ressort de l'étude représentative JAMES réalisée en 2018 par la Haute école des sciences appliquées de Zurich (ZHAW) sur mandat de Swisscom. Dans le cadre de cette étude, plus de 1000 jeunes âgés de 12 à 19 ans ont été interrogés sur les thèmes les plus divers, notamment sur la santé et la consommation de médias : quel est l'impact de la consommation de médias - téléphone portable, Internet, jeux, médias sociaux - sur la santé des jeunes ?

La fatigue est le problème de santé numéro 1 des jeunes

La réponse à cette question est compliquée. Mais tout de même : au cours de cette enquête, 53 % des personnes interrogées ont cité le manque de sommeil comme un facteur limitant. La fatigue est le problème de santé le plus souvent cité par les jeunes. Les scientifiques n'ont pu établir qu'un lien limité avec la consommation de téléphones portables. Mais si une consommation accrue de médias entraîne une modification des habitudes de sommeil et un manque de sommeil, le risque de troubles physiques et psychiques peut augmenter.

montrer de l'intérêt pour l'utilisation des médias par nos enfants

Mais la principale conclusion du nouveau rapport JAMESfocus est également la suivante : la fréquence d'utilisation des médias par les jeunes ne semble pas avoir une grande influence sur leur santé. Sauf dans des cas extrêmes. En revanche, ce qu'ils vivent lors de leur utilisation l'est. Les jeunes ayant vécu des expériences négatives telles que le harcèlement sexuel ou le mobbing via smartphone se plaignent plus souvent que la moyenne de maladies physiques ou psychiques.

Récemment, je suis tombée sur une vidéo très dérangeante sur l'un de nos appareils à la maison et j'ai appris qu'elle avait également été vue par mes enfants. Ce que je n'avais jamais cru possible était arrivé, et le présent rapport de la ZHAW me conforte dans ma conclusion : nous, parents, ne devrions pas nous contenter, dans notre éducation aux médias, d'édicter (et, espérons-le, de faire respecter) des règles sur le temps passé devant les médias, mais nous intéresser à l'utilisation des médias par nos enfants et tout simplement garder un œil sur ce que nos enfants font sur la toile.


Sur Medienstark, vous trouverez des conseils et des modules d'apprentissage interactifs pour une utilisation compétente des médias numériques dans le quotidien familial. swisscom.ch/medienstark


Vers l'auteur :

Michael In Albon ist Beauftragter Jugendmedienschutz und Experte Medienkompetenz von Swisscom.
Michael In Albon est chargé de la protection de la jeunesse dans les médias et expert en compétences médiatiques chez Swisscom.