Film de couverture et éditorial pour octobre

LE MAGAZINE D'OCTOBRE SERA EN KIOSQUE À PARTIR DU MERCREDI 5 OCTOBRE.
L'autre jour, dans le tram en direction de la gare centrale de Zurich : trois jeunes filles d'environ 16 ans se pressent sur deux sièges, un magazine de célébrités ouvert dans les mains. Des cris d'enthousiasme stridents me piquent les oreilles. Je suis assise en face de la bande de poules survoltées, le sac d'ordinateur portable entre les pieds, les achats pour le dîner sur les genoux. Après une journée de huit heures et la certitude que les enfants m'attendent à la maison. «Est-ce là la jeunesse d'aujourd'hui ?», me demande-je en levant les yeux au ciel.
Oui, je l'avoue, j'étais agacée - et après coup, je me suis tout de même demandé avec honte : es-tu vraiment si vieux ? Autrement dit : cette époque insouciante est-elle déjà si loin derrière moi ? Les nombreuses premières fois que l'on vit dans la jeunesse, le premier baiser, la première fête, le premier appartement à soi ?
Nous changeons avec les années - c'est certain. Néanmoins, dans quels domaines la jeunesse d'aujourd'hui se distingue-t-elle de celle d'hier ? Comment les jeunes de 14 à 17 ans ressentent-ils, pensent-ils et agissent-ils ? C'est ce que nous voulions savoir et nous avons demandé à l'auteure Virginia Nolan de se pencher sur la question.
«La rébellion est de sortie», affirme Peter Martin Thomas de l'institut Sinus à Heidelberg. Au lieu de se faire remarquer, les jeunes veulent se ranger, fonder une famille, entretenir des amitiés. Ils veulent la sécurité de l'emploi. «Ne mentez pas à vos enfants», demande la psychothérapeute Martina Leibovici-Mühlberger, qui, selon les critiques, a écrit le livre le plus pessimiste sur notre jeunesse. A-t-elle raison ?
Le monde dans lequel les jeunes doivent s'orienter n'a jamais été aussi confus qu'aujourd'hui. Pour savoir ce que cela fait à notre jeunesse, lisez le grand dossier «Jeunesse 2016 : Réaliste. Pragmatique. Adaptée».
«Je me souviens de la jeunesse et de ce sentiment qui ne reviendra jamais - le sentiment que ma vie pourrait être éternelle, plus durable que la mer, la terre et tous les hommes».
Joseph Conrad (1857-1924), auteur britannico-polonais
Vous avez un tatouage ? Moi, pas du tout. Bien qu'à la fin de mon adolescence, je n'étais pas du tout réticente. Mais l'idée de porter quelque chose sur ma peau toute ma vie, dont je pourrais avoir honte un jour, me rebutait. Pour savoir ce que les parents doivent savoir en matière d'ornements corporels, consultez notre article dans la rubrique Alimentation et santé. Notre auteure a réuni des informations pertinentes sur les risques encourus par les adolescents qui se rendent dans un salon de tatouage.
Comment se passe la vie des enfants ayant un frère ou une sœur handicapé(e) ? Pendant plus d'un an, nous avons planifié un reportage en collaboration avec l'association suisse des invalides Procap. Une année. C'est le temps qu'il nous a fallu pour trouver deux familles qui acceptent de nous donner un aperçu approfondi de leur vie familiale. Nous sommes d'autant plus heureux de pouvoir raconter l'histoire poignante d'Elia et Duri. Nous pensons que c'est le cas : L'attente en valait la peine ! «Il manque une partie de la tête de mon frère» - le reportage.
Les chercheurs affirment qu'au fur et à mesure que l'on avance en âge, les «premières fois» - par rapport à l'adolescence - ne sont plus vécues aussi intensément. Avec ce numéro, j'ai à nouveau réussi une «première fois intense» : cet éditorial.
Je vous souhaite beaucoup de plaisir à la lecture de ce numéro et de beaux souvenirs de vos premières fois.
Cordialement, votre Evelin Hartmann
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