«Au secours, notre fils pète toujours les plombs !»

Notre fils, 8 ans, se met à sauter à la moindre chose. Pour nous éloigner, nous l'envoyons dans sa chambre. Jusqu'à présent, cela a plutôt bien fonctionné. Mais depuis peu, il en sort immédiatement. Nous ne voulons pas entrer dans ce jeu de pouvoir. Quelle est la meilleure façon de réagir ?
Voici ce qu'en pense notre équipe d'experts :
Stefanie Rietzler: Werten Sie den Umstand, dass Ihr Sohn von Wutausbrüchen übermannt wird, als Zeichen dafür, dass das ­Timeout bisher eben nicht «recht gut funktioniert» hat. Ihr Sohn muss lernen, seine Gefühle besser zu regulieren. Dafür braucht er Menschen, die ihn in dieser Situation begleiten. Genau das will Ihr Sohn Ihnen zeigen, wenn er aus dem Zimmer kommt. Das heisst nicht, dass Sie fortan von Abmachungen abrücken müssen, sondern, dass Sie da sind und seine Wut gemeinsam mit ihm aushalten. Es ist zudem ­wichtig, herauszufinden, welche Ursache die dauernden Gefühlsausbrüche Ihres Sohnes haben könnten, und ob er aus irgendeinem Grund unter Dauerstress steht.
Stefanie Rietzler
Considérez le fait que votre fils soit pris de crises de colère comme un signe que le temps mort n'a pas «bien fonctionné» jusqu'à présent. Votre fils doit apprendre à mieux réguler ses émotions. Pour cela, il a besoin de personnes qui l'accompagnent dans cette situation. C'est précisément ce que votre fils veut vous montrer lorsqu'il sort de la pièce. Cela ne signifie pas que vous devez dorénavant renoncer à ce qui a été convenu, mais que vous êtes là et que vous supportez sa colère avec lui. Il est en outre important de déterminer quelle pourrait être la cause des débordements émotionnels permanents de votre fils et si, pour une raison ou une autre, il est soumis à un stress permanent.
Nicole Althaus: Vielleicht ist es Ihrem Sohn ja wichtig, dass Sie seinen Ärger mitbekommen. Ob das berechtigt ist, kommt natürlich auf die Kleinheit der Kleinigkeiten an, wegen denen er in die Luft geht. Schicken Sie ihn mehrmals täglich ins Zimmer, verliert die Strafe an Effektivität, wie alles, das zu oft eingesetzt wird. Begegnen Sie den negativen Gefühlen Ihres ­Sohnes wertfrei. Wut, Hass und Ärger sind berechtigte Affekte. Signalisieren Sie aber klar, dass Toben, Schreien, Schlagen keine adäquaten Formen sind, damit umzugehen.
Nicole Althaus
Peut-être que votre fils tient à ce que vous entendiez sa colère. Le fait que cela soit justifié dépend bien sûr de l'insignifiance des petites choses pour lesquelles il se met en colère. Si vous l'envoyez plusieurs fois par jour dans la chambre, la punition perd de son efficacité, comme tout ce qui est utilisé trop souvent. Abordez les sentiments négatifs de votre fils sans porter de jugement. La colère, la haine et l'irritation sont des affects légitimes. Mais signalez clairement que se déchaîner, crier, frapper ne sont pas des formes adéquates pour y faire face.
Peter Schneider: Wie wäre es, wenn Sie zur Abwechslung mal in sein Zimmer gingen? Oder Sie lassen ihn rauskommen, geben ihm aber gleich­zeitig zu verstehen, dass Sie jetzt keine Nerven für weitere Auseinandersetzungen haben. Jedenfalls nicht in den nächsten 15 Minuten. Es gibt keine Wunderrituale, um Zornesausbrüche nachhaltig zu beenden. Man schont wenigstens seine Nerven, wenn man das bedenkt. Ansonsten hilft nur Improvisieren.
Peter Schneider
Et si, pour changer, vous alliez dans sa chambre ? Ou bien vous le laissez sortir, mais vous lui faites comprendre en même temps que vous n'avez pas les nerfs assez solides pour continuer à vous disputer. En tout cas pas dans les 15 prochaines minutes. Il n'existe pas de rituel miracle pour mettre fin durablement aux accès de colère. On ménage au moins ses nerfs en gardant cela à l'esprit. Sinon, la seule solution est d'improviser.


Notre équipe d'experts :
Stefanie Rietzler est psychologue, auteur ("Geborgen, mutig, frei", "Clever lernen") et dirige l'Akademie für Lerncoaching à Zurich.
www.mit-kindern-lernen.ch
Nicole Althaus, 51 ans, est rédactrice en chef des magazines et membre de la rédaction en chef de la "NZZ am Sonntag", chroniqueuse et auteure. Elle a initié et dirigé le Mamablog sur "Tagesanzeiger.ch" et a été rédactrice en chef de "wir eltern". Nicole Althaus est mère de deux enfants âgés de 20 et 16 ans.
Peter Schneider, 62 ans, est chroniqueur, satiriste, psychanalyste, privat-docent de psychologie clinique à l'université de Zurich et professeur invité d'histoire et de théorie scientifique de la psychanalyse à Berlin.
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