«Au secours, notre fille en pleine puberté trouve tout stupide !»

Notre fille, 14 ans, est une élève moyenne. Elle trouve la plupart des professeurs stupides, s'ennuie en classe et ne fait ses devoirs qu'à contrecœur. Je m'inquiète beaucoup de savoir où cela va nous mener. Comment puis-je motiver notre fille pour l'école?
Voici ce qu'en pense notre équipe d'experts :
Nicole Althaus: Ihre Tochter tut das, was viele Teenager in diesem Alter tun: die Lehrer doof finden, die Eltern doof finden, ziemlich alles doof finden. Man nennt das Pubertieren. Von aussen Rat zu geben, ohne zu wissen, ob Ihre Tochter noch viele Jahre Schule vor sich hat oder bald eine Lehre beginnt, ist schwierig. Aus eigener Erfahrung mit zwei Pubertierenden kann ich Ihnen aber sagen: Eltern sind in dieser Zeit als Reibungsfläche gefragt. Nerven Sie Ihre Tochter. Suchen Sie das Gespräch, immer wieder. Geben Sie den Tarif durch, zum Beispiel: Hausaufgaben oder kein Handy.
Nicole Althaus
Votre fille fait ce que font beaucoup d'adolescents de cet âge : elle trouve les professeurs stupides, les parents stupides, elle trouve presque tout stupide. C'est ce qu'on appelle la puberté. Il est difficile de donner des conseils de l'extérieur, sans savoir si votre fille a encore de nombreuses années d'école devant elle ou si elle va bientôt commencer un apprentissage. De par ma propre expérience avec deux adolescentes, je peux toutefois vous dire que les parents ont un rôle à jouer dans cette période en tant que surface de friction. N'hésitez pas à énerver votre fille. Cherchez le dialogue, encore et encore. Donnez le tarif, par exemple : Les devoirs ou pas de portable.
Stefanie Rietzler: Es ist normal, dass die Schule in dieser Phase in den Hintergrund und anderes in den Vordergrund rückt. Immerhin macht Ihre Tochter das Nötigste, sodass die Noten mittelmässig, aber nicht ungenügend sind. Solange sich Ihre Tochter mit diesem Zeugnis nicht bewerben muss, dürfen Sie ihr diesen Minimalismus zugestehen und ihr etwas mehr Vertrauen schenken. Lassen Sie den erhobenen Zeigefinger stecken, verzichten Sie aufs Drängen und Nörgeln und kommen Sie stattdessen mit Ihrer Tochter in Ruhe ins Gespräch. Fragen Sie neugierig, was sie später erreichen möchte – und welcher Einsatz wann nötig ist, um dorthin zu kommen.
Stefanie Rietzler
Il est normal qu'à ce stade, l'école passe au second plan et que d'autres choses passent au premier plan. Au moins, votre fille fait le strict minimum, de sorte que les notes sont moyennes, mais pas insuffisantes. Tant que votre fille ne doit pas postuler avec ce bulletin, vous pouvez lui accorder ce minimalisme et lui faire un peu plus confiance. Laissez tomber le doigt d'honneur, renoncez à insister et à râler et engagez plutôt la conversation avec votre fille dans le calme. Demandez-lui avec curiosité ce qu'elle souhaite atteindre plus tard - et quel engagement est nécessaire à quel moment pour y parvenir.
Peter Schneider: Ich wüsste keinen Motivationstrick, den ich in ein paar Zeilen erläutern könnte. Allerdings wüsste ich auch keinen, wenn ich ein paar Seiten zur Verfügung hätte. Schule ist nun mal auch eine Krampferei, wenn nicht in allen Fächern, so doch in manchen. Immerhin gibt es Noten als extrinsischen Motivationsfaktor. Die werden vermutlich auch Ihrer Tochter letztlich nicht egal sein. Bieten Sie ihr konkrete Unterstützung z. B. durch eine coole Nachhilfelehrerin an und üben Sie sich in Gleichmut.
Peter Schneider
Je ne connais pas d'astuce de motivation que je pourrais expliquer en quelques lignes. Mais je n'en connaîtrais pas non plus si j'avais quelques pages à ma disposition. L'école est aussi une corvée, si ce n'est dans toutes les matières, du moins dans certaines d'entre elles. Au moins, il y a les notes comme facteur de motivation extrinsèque. Votre fille ne s'en désintéressera probablement pas non plus en fin de compte. Offrez-lui un soutien concret, par exemple par le biais d'un professeur particulier cool et pratiquez l'équanimité.


Notre équipe d'experts :
Nicole Althaus, 51 ans, est rédactrice en chef des magazines et membre de la rédaction en chef de la "NZZ am Sonntag", chroniqueuse et auteure. Elle a initié et dirigé le Mamablog sur "Tagesanzeiger.ch" et a été rédactrice en chef de "wir eltern". Nicole Althaus est mère de deux enfants âgés de 20 et 16 ans.
Stefanie Rietzler est psychologue, auteur ("Geborgen, mutig, frei", "Clever lernen") et dirige l'Akademie für Lerncoaching à Zurich. www.mit-kindern-lernen.ch
Peter Schneider, 62 ans, est chroniqueur, satiriste, psychanalyste, privat-docent de psychologie clinique à l'université de Zurich et professeur invité d'histoire et de théorie scientifique de la psychanalyse à Berlin.
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