«Au secours, mon fils s'est complètement refermé !»
Une question - trois avis
Mon fils, 11 ans, est en 5e année. Jusqu'à présent, il était un bon élève. Tout à coup, il s'est complètement fermé, refusant même de faire ses devoirs. Je n'en connais pas la raison. Sa moyenne est inférieure à 4. J'ai supprimé sa consommation de médias, mais cela n'a rien changé. Comment puis-je lui redonner le goût de l'école et de l'apprentissage ?
Voici ce qu'en pense notre équipe d'experts :
Si un enfant se ferme complètement et refuse d'apprendre d'une semaine à l'autre sans aucun signe avant-coureur, il y a une bonne raison à cela. Ce n'est pas en le punissant que vous en découvrirez la cause et que vous lui redonnerez le goût d'apprendre. Votre fils a peut-être des problèmes avec son enseignant, il est victime de harcèlement en classe, il s'est disputé avec un ami ou a eu son premier chagrin d'amour. Il se trouve peut-être dans le tourbillon hormonal de la puberté. Abordez son état d'esprit actuel et faites preuve de compréhension. Signalez à votre fils que vous êtes prêt à l'écouter et à le soutenir. Renoncez aux reproches et aux menaces.
C'est en 5e année primaire que les choses sérieuses commencent, du moins c'est le sentiment que nous donnons aux enfants, car les parents et les enseignants ne pensent soudain plus qu'au passage en classe supérieure et les enfants sont classés dans des tiroirs : Gymi, Sec A ou Sec B. Il n'est donc pas étonnant que de nombreux enfants se sentent stressés. Essayez de découvrir ce qui préoccupe votre fils. A-t-il des problèmes avec ses amis ? Est-il victime de harcèlement ? En tant que parents, avez-vous des attentes que votre fils ne peut pas satisfaire ? L'enjeu n'est pas encore si important. Notre système éducatif est perméable. Il n'est plus nécessaire d'aller à l'école secondaire pour faire des études supérieures.
Vous ne lui redonnerez certainement pas le goût d'apprendre en lui interdisant toute «consommation médiatique». Votre réaction rappelle l'ordre du capitaine Renault (celui de «Casablanca») d'arrêter immédiatement les suspects habituels. Si vous ne savez pas ce qui se passe avec votre fils, qu'il se passe au moins quelque chose. L'ignorance est difficile à supporter, mais sans vraiment découvrir ce qui préoccupe votre fils, vous ne pourrez pas l'aider. Quoi que ce soit, il s'agit manifestement de quelque chose de grave (du moins pour votre fils). Essayez de le découvrir patiemment.
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