Au secours, les grâces sont-elles trop religieuses pour nous ?
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Au secours, les grâces sont-elles trop religieuses pour nous ?
J'aimerais dire des grâces avec mes enfants, 5 et 7 ans. Mon mari ne connaît pas du tout la religion et pense que j'influence mes enfants sur le plan religieux. Comment dois-je me comporter ? Deborah, 44 ans, Langenthal BE
C'est ce que disent nos trois experts :
Nicole Althaus : La religion est plus profonde qu'on ne le pense. On s'en rend compte au plus tard lorsqu'avec ses propres enfants, le besoin de rituels refait soudainement surface. Compte tenu de la lassitude de votre mari à l'égard de la religion, je suppose que vos enfants ne sont pas baptisés et que vous renoncerez à d'autres rituels ecclésiastiques. Dans ce cas, une bénédiction, qui est en premier lieu l'expression de la gratitude, ne va pas non plus tuer votre mari. La première phrase ne doit pas nécessairement commencer par «Cher Dieu».
Tonia von Gunten : Je considère que c'est une tâche précieuse des parents de transmettre à leurs enfants les valeurs qui leur semblent importantes. Faites ce que vous pensez être juste ! Tant que chacun peut exprimer sa propre opinion dans la famille, tout va bien : vous voulez prier à table - votre mari ne le veut pas. Alors, priez ! Ce qui m'intéresserait encore : Que veulent les enfants ?
Peter Schneider : L'idée de votre mari selon laquelle on peut éviter d'influencer ses enfants en prenant les précautions qui s'imposent est tout à fait mignonne. Et la nouvelle panique des non-croyants face à toute forme de piété n'a presque plus rien à envier à l'ancienne panique des croyants face à la présence de Dieu. Donc : si vous tenez à dire les grâces, priez avec vos enfants. De son côté, votre mari peut garder un silence aigrelet et exercer ainsi la part de contre-influence neutralisante qui lui revient en tant que personne autorisée à exercer une influence. Et dans vingt ans, vous verrez qui aura gagné.
Les auteurs :
Nicole Althaus, 48 ans, est chroniqueuse, auteur et membre de la rédaction en chef de la "NZZ am Sonntag". Auparavant, elle était rédactrice en chef de "wir eltern" et a initié et dirigé le Mamablog sur "Tagesanzeiger.ch". Nicole Althaus est mère de deux enfants, 16 et 12 ans.
Tonia von Gunten, 43 ans, est coach parental, pédagogue et auteur de livres. Elle dirige elternpower.ch, un programme qui vise à apporter une énergie fraîche dans les familles et à renforcer les parents dans leurs compétences relationnelles. Tonia von Gunten est mariée et mère de deux enfants, 10 et 7 ans.
Peter Schneider, travaille comme psychanalyste et chroniqueur à Zurich. Jusqu'en 2017, il était professeur de psychologie du développement et de la pédagogie à Brême ; il enseigne actuellement l'histoire et la théorie scientifique de la psychanalyse à Berlin.
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Ce texte a été initialement publié en allemand et traduit automatiquement à l'aide de l'intelligence artificielle. Veuillez noter que la date de publication en ligne ne correspond pas nécessairement à la date de première publication du texte. Veuillez nous signaler toute erreur ou imprécision dans le texte : feedback@fritzundfraenzi.ch