14 juin 2016

«Au secours ! Le copain de notre fille veut venir en vacances en famille».

Mon fils veut une petite amie : une question

Temps de lecture: 2 min

«Au secours ! Le copain de notre fille veut venir en vacances en famille».

Notre fille a 15 ans et veut absolument emmener son copain, 16 ans, en Italie pour les vacances en famille. " Sinon, je n'y vais pas", menace-t-elle. Mais nous préférons être entre nous à Rimini. Vous avez un conseil à donner ?
Ralf, 44 ans, et Edith, 41 ans, Wolhusen LU

Ce qu'en pense notre équipe d'experts

Nicole Althaus: Nun ja, ich verstehe ihre Tochter. Sommer, Sonne, Meer und Sand. Das will man mit 15 mit der neuen Liebe teilen, nicht mit den alten Eltern. Und ich verstehe Sie. Ruhe, Entspannung, Lockerheit. Das geht einfacher im Familienkreis. Wie wärs mit einem Kompromiss: Die Tochter kommt nach Rimini, darf dafür ein verlängertes Wochenende mit dem Freund wegfahren. Allein. Ist doch viel cooler. Und nicht vergessen: Sie sitzen am längeren Hebel, Ihr Töchterchen ist erst 15 und hat zu tun, was Sie sagen. — Nicole Althaus
Eh bien, je comprends sa fille. L'été, le soleil, la mer et le sable. C'est ce qu'on veut partager à 15 ans avec son nouvel amour, pas avec ses anciens parents. Et je vous comprends. Le calme, la détente, la décontraction. C'est plus facile en famille. Et pourquoi pas un compromis : la fille vient à Rimini, en échange elle peut partir un week-end prolongé avec son copain. Tout seul. C'est bien plus cool. Et n'oubliez pas : c'est vous qui êtes en position de force, votre fille n'a que 15 ans et doit faire ce que vous dites.

Tonia von Gunten: Bei allem Verständnis für die junge Liebe – sagen Sie Ihrer Tochter: «Ich möchte die Ferien dieses Jahr gerne ohne deinen Freund und nur mit unserer Familie erleben. Hoffentlich kannst du dich damit abfinden und kommst trotzdem mit, das würde uns freuen.» Es gehört zum Elternsein, sich bei seinen Kindern ab und zu unbeliebt zu machen. — Tonia von Gunten
Malgré toute votre compréhension pour le jeune amour, dites à votre fille : «J'aimerais bien passer les vacances de cette année sans ton copain et uniquement avec notre famille. J'espère que tu pourras l'accepter et que tu viendras quand même, cela nous ferait plaisir». Être parent, c'est aussi se rendre impopulaire auprès de ses enfants de temps en temps.

Peter Schneider: Ihr Wunsch ist verständlich; aber ganz offensichtlich nicht der Ihrer Tochter, die lieber nicht «unter uns» sein möchte. Eine 15-Jährige ein paar Tage alleine zu Hause zu lassen, halte ich für keine gute Idee. Ausser, sie ginge mit ihrem Freund in ein Ferienlager. Es gilt also, zwei Übel abzuwägen: Das eine ist ein ferienzwangsverpflichteter unzufriedener Teenager. Das andere der mitreisende Freund, der Ihre Tochter glücklich macht und Ihnen vielleicht wieder jene Zweisamkeit ermöglicht, die eine quengelnde Tochter versaut hätte. Mit anderen Worten: So übel ist das zweite Übel vielleicht gar nicht. — Peter Schneider
Votre souhait est compréhensible ; mais manifestement pas celui de votre fille, qui préférerait ne pas être «parmi nous». Laisser une jeune fille de 15 ans seule à la maison pendant quelques jours ne me semble pas être une bonne idée. A moins qu'elle ne parte en colonie de vacances avec son copain. Il s'agit donc de peser deux maux : L'un est une adolescente insatisfaite contrainte de partir en vacances. L'autre est l'ami qui accompagne votre fille, qui la rend heureuse et qui vous permet peut-être de retrouver cette intimité qu'une fille qui pleurniche aurait gâchée. En d'autres termes, le deuxième mal n'est peut-être pas si mauvais.

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