«Au secours, dans l'école de notre fils, les filles sont favorisées !»

Notre fils de 10 ans trouve que les filles sont favorisées par les enseignants dans son école. En gymnastique, les garçons sont toujours rappelés à l'ordre pour qu'ils fassent moins de contrôles corporels, alors que les filles ne sont jamais réprimandées. Dans les cours spécialisés également, les filles sont beaucoup plus écoutées que les garçons. Que faire ?
Voici ce qu'en pense notre équipe d'experts :
Nicole Althaus: Sprechen Sie mit der Lehrerin über den Eindruck Ihres Sohnes, ohne Vorverurteilung. Meine Töchter hatten stets das Gefühl, von der Schule als Nachhilfe für die schwachen und faulen Jungs missbraucht zu werden. Letztlich werden wohl beide kindlichen Eindrücke nicht vollkommen falsch, aber auch nicht vollkommen richtig sein.
Nicole Althaus
Parlez à l'enseignante de l'impression de votre fils, sans jugement préalable. Mes filles ont toujours eu l'impression d'être utilisées par l'école comme un soutien scolaire pour les garçons faibles et paresseux. En fin de compte, les deux impressions de l'enfant ne seront probablement pas totalement fausses, mais pas non plus totalement justes.
Stefanie Rietzler: Das Leben ist leider nicht immer fair. Solche kleineren Ungerechtigkeiten sind aber eine Möglichkeit, das Kind in seiner Frustrationstoleranz zu stärken. Sie können Ihrem Sohn Gehör schenken und ihm zutrauen, dass er mit dieser Situation umgehen kann. Unternehmen müssen Sie nichts.
Stefanie Rietzler
La vie n'est malheureusement pas toujours juste. De telles petites injustices sont toutefois une possibilité de renforcer la tolérance de l'enfant à la frustration. Vous pouvez écouter votre fils et le croire capable de gérer cette situation. Vous ne devez rien faire.
Peter Schneider: Bevor Sie nun das grosse Genderfass aufmachen von wegen Feminisierung der Schule und der daraus folgenden Benachteiligung der Knaben würde ich den Ball eher flach halten. Wenn Ihr Sohn solche Ungerechtigkeiten empfindet, ermutigen Sie ihn, diese in der Schule selbst und möglichst konkret anzusprechen. Nehmen Sie ihn ernst, aber machen Sie keinen unfruchtbaren Geschlechterkampf daraus.
Pierre Schneider
Avant que vous n'ouvriez le grand baril de la féminisation de l'école et de la discrimination qui en résulte pour les garçons, je mettrais plutôt la balle à terre. Si votre fils ressent de telles injustices, encouragez-le à les aborder lui-même et le plus concrètement possible à l'école. Prenez-le au sérieux, mais n'en faites pas une guerre des sexes stérile.


Notre équipe d'experts :
Nicole Althaus, 49 ans, est rédactrice en chef des magazines et membre de la rédaction en chef de la "NZZ am Sonntag", chroniqueuse et auteure. Elle a initié et dirigé le Mamablog sur "Tagesanzeiger.ch" et a été rédactrice en chef de "wir eltern". Nicole Althaus est mère de deux enfants âgés de 18 et 14 ans.
Stefanie Rietzler est psychologue, auteur ("Clever lernen", "Erfolgreich lernen mit ADHS") et dirige l'Académie pour le coaching d'apprentissage à Zurich.
www.mit-kindern-lernen.ch
Peter Schneider, 59 ans, travaille comme psychanalyste et chroniqueur à Zurich. Jusqu'en 2017, il était professeur de psychologie du développement et de la pédagogie à Brême ; il enseigne actuellement l'histoire et la théorie scientifique de la psychanalyse à Berlin.
Vous aussi, vous avez une question ?
Dans cette rubrique, des experts répondent à VOS questions sur l'éducation et la vie quotidienne avec les enfants. Envoyez un e-mail à : redaktion(at)fritzundfraenzi.ch
D'autres questions de parents :
  • "Au secours, ma fille se fait réprimander par l'école !" Est-ce approprié compte tenu de son comportement ?
  • "Au secours, notre fils est harcelé sur le chemin de l'école "Que puis-je faire en tant que mère ?
  • "Que faire si ma fille ne présente plus sesnotesà la signature ?