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7 mythes sur l'apprentissage mis à l'épreuve

Temps de lecture: 4 min

7 mythes sur l'apprentissage mis à l'épreuve

Qu'est-ce qui nous aide à apprendre - et qu'est-ce qui ne nous aide pas ? Il existe de nombreuses idées à ce sujet. Mais sont-elles vraies ?
Texte : Claudia Füssler

Photo : Raffael Waldner / 13 Photo

  • Apprendre en musique, c'est plus facile
    Malheureusement, non. Des études montrent clairement que la musique a tendance à distraire. Les exceptions sont certains morceaux classiques. Les experts recommandent donc : si l'on dispose de trois heures, mieux vaut étudier deux heures en se concentrant et écouter ensuite une heure de musique, c'est plus efficace que d'étudier trois heures en musique.
  • Seule la pratique rend parfait
    Pas seulement, mais aussi. Notre cerveau utilise la répétition pour mémoriser plus profondément ce que nous avons appris, qu'il s'agisse de vocabulaire ou de mouvements. Mais pour atteindre la maîtrise d'une discipline, le talent, l'intelligence et la compréhension du contexte sont également importants. En plus de la pratique.
  • Le sport aide à apprendre
    Sur ce point, les scientifiques internationaux sont unanimes : c'est vrai. De nombreuses études ont montré que le sport rend l'apprentissage plus facile, car on peut ensuite mieux se concentrer. L'exercice physique permet au cerveau d'être mieux approvisionné en sang et en oxygène. En outre, des hormones du bonheur sont libérées. Elles mettent de bonne humeur et réduisent le stress. Après une pause sportive, on est donc plus détendu et on peut bien se concentrer sur la matière à apprendre avec un cerveau éveillé.
  • Marquer des choses dans un texte permet d'en retenir davantage.
    Ce n'est que partiellement vrai. Si l'on ne comprend pas un texte, les marqueurs ne sont d'aucune aide. Il peut toutefois être utile de réfléchir au préalable à ce que l'on souhaite marquer. Par exemple, des mots inconnus que l'on écrit plus tard et que l'on consulte.
  • On peut aussi apprendre en dormant.
    C'est au moins partiellement vrai. Car la nuit, pendant le sommeil, notre cerveau fait le tri : il déplace les informations qui doivent être stockées à long terme de la mémoire de travail vers la mémoire à long terme. En apprenant le soir avant de se coucher, on nourrit son cerveau de nouvelles informations qui, dans un premier temps, ne peuvent pas être recouvertes par d'autres. Toutefois, notre cerveau stocke d'abord les informations qu'il considère comme importantes. Et ce sont surtout celles qui nous touchent émotionnellement. Ainsi, une dispute familiale qui nous préoccupe ou un film bouleversant le soir peuvent empêcher la mémorisation d'une matière à apprendre. De même, apprendre quand on est fatigué est un obstacle à l'apprentissage.
Série de vidéos "Apprendre avec les enfants

Comment les parents peuvent-ils aider leurs enfants à apprendre ? Qu'est-ce qui les motive et qu'est-ce qui provoque des conflits à la maison ? Les psychologues Fabian Grolimund, Stefanie Rietzler et Nora Völker donnent des conseils et montrent dans les vidéos avec le lapin comment féliciter les enfants, les motiver et gérer les échecs.
Vous pouvez regarder tous les épisodes de la série ici

https://youtu.be/mRjuUev3cec

  • Celui qui écrit les choses les mémorise mieux
    Celui qui écrit des formules de mathématiques ou du vocabulaire français apprend plus durablement que s'il se contente de lire ces informations. Grâce au mouvement moteur, l'écriture est une impression sensorielle supplémentaire par rapport à la simple lecture et à la représentation de quelque chose, le mouvement de la main active davantage de synapses. Ainsi, les actions sont également mieux mémorisées lorsqu'on ne se contente pas de se les faire expliquer, mais qu'on les a une fois réalisées soi-même.
  • Lorsque les enfants sont félicités, ils apprennent mieux
    Trop de félicitations et de mauvaises félicitations peuvent conduire à ce que les enfants développent une fausse image d'eux-mêmes et perdent ainsi leur motivation. Les psychologues recommandent de ne pas faire d'éloges généraux tels que «Tu es si talentueux !» ou «Tu es un petit génie des maths !», mais de féliciter des activités et des détails concrets. Par exemple : «Super, comment tu as tenu jusqu'à la fin du texte» ou «Tu as particulièrement bien choisi les couleurs».
Ce texte a été initialement publié en allemand et traduit automatiquement à l'aide de l'intelligence artificielle. Veuillez noter que la date de publication en ligne ne correspond pas nécessairement à la date de première publication du texte. Veuillez nous signaler toute erreur ou imprécision dans le texte : feedback@fritzundfraenzi.ch