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7 conseils pour une éducation non-violente

Temps de lecture: 5 min

7 conseils pour une éducation non-violente

Qu'est-ce qui peut aider les parents à renoncer aux menaces, aux injures, aux mots humiliants ou à l'épaule froide lorsqu'ils sont en conflit avec leur progéniture ? 7 conseils d'experts pour une éducation non-violente.

texte : Virginia Nolan

Photo : Anne Gabriel-Jürgens / 13 Photo

1. réduire le stress quotidien

Le stress est l'un des déclencheurs les plus fréquents de la violence dans l'éducation. Selon l'Association Suisse pour la Protection de l'Enfant, une gestion plus consciente de ce stress fait partie des approches les plus efficaces pour lutter contre la violence. Certains facteurs de stress comme la maladie ou les problèmes professionnels sont imprévisibles et peu influençables. D'autres le sont : la pression du temps et la charge mentale peuvent être réduites si l'on réfléchit à ses priorités et si l'on fait le tri dans sa liste de choses à faire : Qu'est-ce qui est vraiment nécessaire, qu'est-ce qui peut être laissé de côté ?

L'Association Suisse pour la Protection de l'Enfant recommande en outre de «faire face activement» aux exigences du quotidien. Cela signifie : structurer de manière plus ciblée les tâches à accomplir - et se limiter à ce qui doit être fait le jour même. Si l'on traite les chantiers ouverts au petit bonheur la chance, on risque d'être submergé. Faire face activement aux facteurs de stress signifie également investir dans les réseaux sociaux et rechercher un soutien, qu'il soit de nature professionnelle ou qu'il s'agisse d'un arrangement entre voisins.

2. remettre en question les objectifs éducatifs

Nos objectifs éducatifs façonnent notre approche de l'enfant. «Ils constituent des normes idéales pour le comportement de l'enfant et donc la base de comparaison sur laquelle les parents se basent pour juger un comportement comme étant dérangeant», explique Dominik Schöbi, chercheur sur la famille à l'université de Fribourg. «De telles normes peuvent, dans des moments critiques, augmenter la charge parentale et favoriser la violence, car les parents se sentent, selon les cas, plus rapidement incités à «sévir» ou même obligés de le faire», ajoute Schöbi.

Dans le cadre de l'«étude sur le comportement punitif des parents en Suisse», Schöbi et son équipe ont pu montrer que les parents qui misent fortement sur le contrôle du comportement et considèrent l'assiduité, l'ordre et la capacité d'adaptation comme les objectifs éducatifs les plus importants, punissent physiquement leurs enfants plus souvent que ceux dont les objectifs éducatifs primaires consistent à encourager la confiance en soi de l'enfant et son épanouissement. «Ce lien se manifeste également en ce qui concerne la violence psychique», explique Schöbi.

Les parents devraient reconnaître leurs propres limites et s'en porter garants auprès de l'enfant.

Annette Cina

Des objectifs éducatifs formulés de manière plus ouverte et axés sur le long terme, comme par exemple encourager l'autonomie de l'enfant, sait Schöbi, permettent aux parents de disposer d'une plus grande marge de manœuvre, ce qui a pour effet de les soulager dans les situations de crise, et sont également plus judicieux du point de vue de la psychologie du développement.

3. préserver ses propres limites

Favoriser l'épanouissement de l'enfant ne signifie pas faire passer ses désirs avant ses propres besoins, explique Annette Cina, psychologue et conseillère familiale. «Il est important que les parents reconnaissent leurs limites personnelles et qu'ils les défendent aussi face à l'enfant», dit-elle. «Si l'on dépasse en permanence ses limites pour éviter la résistance de l'enfant, on risque un jour d'exploser - d'une manière ou d'une autre».

4. se renseigner

Selon le chercheur en sciences de la famille Schöbi, le fait que les parents considèrent le comportement de leur enfant comme dérangeant et qu'il soit nécessaire de prendre des mesures pour y remédier ne dépend pas seulement de leurs objectifs éducatifs, mais aussi de leur niveau d'information sur le développement de l'enfant : «Une meilleure connaissance du degré de «comportement problématique» normal à tel ou tel âge aide à aborder l'enfant avec des attentes plus réalistes, ce qui peut désamorcer les conflits et prévenir la violence».

5. ne pas surestimer son propre rôle

Cina sait que trois facteurs principaux marquent de manière déterminante le développement de l'enfant - «l'un d'entre eux, outre sa prédisposition personnelle et les influences environnementales, est le foyer parental». «Seulement» l'un d'entre eux, comme le souligne Cina : «Cela signifie qu'en tant que mère ou père, je ne peux pas tout régler. Ce n'est pas une preuve de mon incapacité, c'est dans la nature des choses». Cette prise de conscience est utile - notamment lorsqu'il s'agit d'affronter les moments de turbulence avec plus de calme.

Une séparation spatiale peut éviter un court-circuit que l'on regrette ensuite.

Markus Wopmann

6. prendre un temps mort

Parfois, toutes les bonnes intentions ne servent à rien et les émotions bouillonnent. Qu'est-ce qui peut aider ? «Le conseil est banal, mais efficace», explique Markus Wopmann, médecin-chef retraité de la clinique pédiatrique de l'hôpital cantonal de Baden, qui a dirigé pendant 30 ans le groupe de protection de l'enfance de cet établissement. «Les parents doivent alors s'éloigner de la zone de conflit et le faire savoir à l'enfant de cette manière : J'ai besoin d'un moment pour me calmer». Wopmann sait qu'une séparation spatiale peut éviter un court-circuit que les parents regretteraient ensuite.

7. voir aussi le bon côté des choses

Selon la conseillère familiale Cina, dans les moments difficiles avec leur progéniture, les parents ont tendance à se focaliser sur les points de discorde : les mauvaises notes, la chambre mal rangée, etc. Elle leur conseille de se rendre compte de temps en temps de ce qu'ils apprécient chez leur enfant et considèrent comme ses points forts. «C'est dans ces moments-là que l'on se rend compte que beaucoup de choses fonctionnent bien», explique Annette Cina. «Cette prise de conscience démasque l'idée fausse selon laquelle «tout» va mal, qui a un grand potentiel destructeur dans les relations avec l'enfant».

Ce texte a été initialement publié en allemand et traduit automatiquement à l'aide de l'intelligence artificielle. Veuillez noter que la date de publication en ligne ne correspond pas nécessairement à la date de première publication du texte. Veuillez nous signaler toute erreur ou imprécision dans le texte : feedback@fritzundfraenzi.ch