«Nous voulons renforcer les parents avant qu'ils ne s'épuisent».
Madame Bächtold, «Hauszeit mit Herz» vise à lutter contre le burnout des parents. À qui l'offre est-elle ouverte ?
À tous ceux qui en ont besoin. Nous voulons créer une oasis où les parents épuisés peuvent trouver le repos dont ils ont besoin, et ce sans obstacles administratifs. Nous leur offrons un lieu de décélération qu'ils peuvent utiliser pour une pause à partir de trois nuits et jusqu'à six semaines. Notre objectif est d'offrir aux personnes concernées un soulagement rapide afin qu'elles puissent reprendre des forces, se réorienter et revenir plus fortes dans la vie quotidienne.
Quel programme attend les parents ?
Le principe est le suivant : tout est permis, rien n'est obligatoire. Nous proposons des activités comme les arts créatifs, le yoga, les massages et différents sports qui aident à se vider la tête et à se détendre, mais aussi des offres de coaching que les hôtes peuvent utiliser pour activer leurs ressources. Les mères et les pères sont libres de profiter ou non de ces offres.
Sur le plan financier, l'offre doit être ouverte à tous : Une semaine comprenant l'hébergement, les repas et les thérapies coûte entre 350 et 1150 francs.
La participation à l'entretien de bilan personnel est souhaitable, il s'agit en effet de déterminer ce dont on a besoin et d'élaborer des stratégies appropriées pour le retour à la vie quotidienne. Nous voulons renforcer les parents avant qu'ils ne s'épuisent. Malheureusement, il n'existe guère d'offres comparables dans notre pays.
Pour de nombreux parents, il n'est pas facile d'organiser un congé.
Nous y sommes préparés. Nous pouvons compter sur un vaste réseau de bénévoles qui, en cas de besoin, nous aident à rendre possible un séjour ici. En ce qui concerne la garde des enfants, nous travaillons par exemple avec la Croix-Rouge suisse.
Financièrement, l'offre doit également être ouverte à tous : Une semaine comprenant l'hébergement, les repas et l'offre de thérapie coûte entre 350 et 1150 francs, la classe tarifaire respective étant déterminée par le revenu familial. Pour les hôtes qui ne peuvent pas payer le tarif minimum de 350 francs, des solutions individuelles sont possibles.
