L'éducation aux médias : notre thème du mois de mai

Le visage de notre junior est passé de la couleur crème au rouge foncé, une profonde ride de colère s'est formée entre ses yeux. «Si vous travaillez contre moi, je travaille contre vous», a-t-il éclaté. Que s'était-il passé ?

Ma femme et moi avions gentiment mais fermement indiqué à notre fils de 12 ans que nous limiterions désormais davantage son temps d'utilisation des médias. Parce qu'il n'est sans doute pas capable de poser un terminal de sa propre initiative au bout d'une heure.

La discussion qui s'en est suivie a été épuisante, voire frustrante par moments. Je vous épargnerai les détails. Ceux qui ont des enfants âgés de 8 à 16 ans savent de quoi je parle. Un couple d'amis a récemment qualifié les discussions avec leur fille sur l'utilisation des médias et le temps passé devant l'écran de «a pain in the ass», ce qui ne se traduit qu'imparfaitement par «agacement».

«Il y a 30 ou 40 ans, l'éducation aux médias était plus simple», écrit notre auteur Thomas Feibel dans son introduction au dossier «Les médias dans la vie quotidienne des familles : 100 questions - 100 réponses». La télévision ramenait les enfants à la maison à heures fixes, car ils ne voulaient pas manquer leur série préférée. Et pour la grande émission de télévision, la famille se réunissait sur le canapé avec des chips.

«Aujourd'hui, chaque membre de la famille consomme son programme personnel sur son propre appareil». Pour les éducateurs, cela pose deux défis à la fois : Comment réguler mon propre comportement d'utilisation pour être à la hauteur de mon rôle de modèle ? Et comment garder une vue d'ensemble sur les besoins de mon enfant face à une offre médiatique sans cesse renouvelée ?

Le présent dossier médias vous prend par la main, chères mères, chers pères, chers intéressés par l'éducation. Il fournit 100 réponses à 100 questions sur des thèmes tels que l'utilisation des médias, les compétences médiatiques, les médias sociaux, la sécurité et les jeux. Nous avons demandé à 14 spécialistes des sciences de l'éducation, psychologues et experts en médias de nous fournir des évaluations et des recommandations claires et pratiques.

Je suis toujours étonné de voir à quel point les parents sont peu au courant des contenus auxquels leurs enfants s'intéressent numériquement.

Armin Gottlieb Kunz, psychologue pour enfants et adolescents

Le présent dossier médias vous prend par la main, chères mères, chers pères, chers intéressés par l'éducation. Il fournit 100 réponses à 100 questions sur des thèmes tels que l'utilisation des médias, les compétences médiatiques, les médias sociaux, la sécurité et les jeux. Nous avons demandé à 14 spécialistes des sciences de l'éducation, psychologues et experts en médias de nous fournir des évaluations et des recommandations claires et pratiques.

Avec notre fils, nous sommes désormais en bons termes en ce qui concerne son temps d'écran. Il a compris qu'il n'aurait pas son propre smartphone avant ses 14 ans.

Il peut compter sur nous pour le protéger, l'encourager et l'accompagner dans son utilisation des médias. Il a compris que nous nous intéressons aux contenus qu'il trouve passionnants - même s'il nous faut un peu de courage pour regarder des vidéos «Fail» dans lesquelles des personnes très obèses chavirent dans des canots pneumatiques bien trop petits. Et il connaît nos trois règles d'or :

• Les terminaux n'ont pas leur place dans la chambre à coucher. Ils sont éteints le soir et rechargés dans le salon. Point final !
• Contrôler, c'est bien, faire confiance, c'est mieux. Notre fils peut compter sur le fait que nous ne l'espionnons pas. Nous abordons les questions en suspens ensemble et en partenariat.
• Les règles sont un gage de sécurité pour les deux parties. Les règles sont constamment vérifiées ensemble et adaptées si nécessaire.

Je vous souhaite de nombreuses découvertes pratiques à la lecture de notre dossier. Et vous appelle : Bonne chance dans la mise en œuvre. Restez forts !

Cordialement,
Votre Nik Niethammer