«Le rôle de conseiller m'a permis de prendre de l'assurance».

Que ce soit à la maison ou en classe, les conflits et les sentiments négatifs font partie du quotidien. Si l'école, les parents et les enfants les résolvent ensemble, il est possible d'obtenir de bons résultats. La famille Brem raconte.

Nelia Brem : "Le semestre dernier, j'ai été conseillère au bureau des idées de l'école de Kaisten avec trois autres élèves de sixième année. Je fais désormais partie de la classe la plus âgée de mon école et j'ai trouvé formidable de pouvoir aider les plus jeunes. Comme j'avais déjà vécu des problèmes similaires aux leurs, je pouvais facilement comprendre et conseiller les enfants.

Lorsque des enfants venaient nous voir pour une dispute, nous pouvions souvent les voir ensuite jouer à nouveau ensemble. C'est un bon sentiment.

Nelia Brem

Jouer tour à tour les différents rôles, diriger la discussion, être observateur ou rédiger le procès-verbal, c'était très excitant. Lorsque des enfants venaient nous voir à la suite d'une dispute, nous pouvions souvent observer ensuite comment ils jouaient à nouveau ensemble dans la cour de récréation, heureux et satisfaits - c'était un sentiment agréable.

Nous voulions introduire le système parrain/marraine pour nos élèves de première année en tant que projet à part entière. Nous avions déjà tout préparé pour un après-midi de jeu commun, mais celui-ci a malheureusement dû être annulé en raison de Corona. Grâce à mon rôle de conseillère, je suis devenue plus sûre de moi et plus ouverte. De nombreux enfants qui m'ont connue au bureau des idées me saluent désormais lorsqu'ils font leurs courses. Le fait que j'ai pu y participer me rend fière".

Petra Brem : "Cela a fait du bien à notre fille de s'engager dans le bureau des idées ; cela a renforcé sa confiance en elle. Cela va l'aider, car elle va bientôt entrer au lycée et devra être capable de s'affirmer face aux plus âgés. Mon mari et moi attachons beaucoup d'importance aux compétences sociales de nos enfants, car ils en auront besoin tout au long de leur vie.

Nous ne devons pas tout faire à la place de nos enfants.

Petra Brem, mère de Nelia, Malin et Leanne

Nous attachons beaucoup d'importance à ce qu'ils traitent les autres avec respect et les aident. Heureusement, Nelia savait déjà faire cela avant, c'est un trait de son caractère. Mais il nous a semblé important de les sensibiliser au harcèlement et aux agressions en dehors de la famille. En effet, le seuil d'inhibition des élèves pour manifester de tels comportements semble aujourd'hui plus bas en raison de la consommation de médias. Dans cette mesure, il est important que les enfants apprennent très tôt à résoudre les conflits de manière pacifique. Le bureau des idées constitue à cet égard un bon terrain d'exercice.

Je trouve que c'est une bonne chose que l'école mette aujourd'hui davantage l'accent sur les compétences sociales et que les enfants apprennent très tôt à agir en équipe. Je pense qu'il est exagéré de les évaluer pour cela, car les enfants devraient encore pouvoir être des enfants. Ils doivent aujourd'hui être capables de beaucoup. S'ils se sentent dépassés, on peut chercher le dialogue avec l'enseignant.

Si, en tant que parents, nous voulons que nos enfants soient autonomes et qu'ils aient les deux pieds sur terre, nous ne pouvons pas non plus tout faire à leur place. Mais nous pouvons les prendre au sérieux, faire preuve de compréhension à leur égard, les soutenir et les accompagner".