Les parents comme modèles : notre thème de juillet

Chère lectrice, cher lecteur

«Tout homme se cherche des modèles», a écrit un jour Erich Kästner, «car il en existe». Selon lui, il importe peu qu'il s'agisse d'un grand poète mort, du Mahatma Gandhi ou de l'oncle Fritz de Brunswick. «S'il s'agit seulement d'un homme qui, le moment venu, dit ou fait sans sourciller ce que nous hésitons à faire». Comme l'autre jour dans le train, lorsque des jeunes se sont moqués d'une femme de petite taille. Alors que nous regardions nos smartphones tout autour de nous, nous sentant de plus en plus mal à l'aise, mais aussi incapables de réagir, un homme âgé s'est levé et a dit d'une voix ferme : «Mais qu'est-ce qui vous prend ? Vos parents auraient honte. Vous allez arrêter ça tout de suite !» Cela a fait mouche. Alors que les jeunes se dispersaient, j'ai pensé : "Ouah ! Autant de courage civique me ferait du bien à moi aussi.
«Les enfants imitent des modèles, se distinguent et trouvent ainsi leur propre identité» - c'est ainsi que commence le dossier «Etre un modèle» de ma collègue Birgit Weidt. Une phrase m'a particulièrement marquée à la lecture : «Les enfants s'orientent bien moins vers ce que les parents exigent d'eux que vers ce qu'ils reçoivent concrètement comme exemple de leur part», écrit Remo Largo dans «Babyjahre». «Les parents auraient donc la tâche exigeante de remettre en question leur propre comportement et de réfléchir à la manière dont ils agissent en tant que modèles sur leurs enfants». Notre dossier fournit une sorte de mode d'emploi ; je vous le recommande vivement.

«Il n'y a pas d'autre éducation raisonnable,
que d'être un modèle,
quand on ne peut pas faire autrement,
un dissuasif».

Albert Einstein (1879 - 1955), physicien allemand de nationalité suisse et américaine

«De nombreux enfants ont manqué le coche sur le plan scolaire à cause de Corona», déclare la psychothérapeute Ruth Huggenberger dans une interview. «Les enfants ne sont pas les seuls à être en détresse, les parents aussi sont à bout, souffrent de burnout, de dépression et de troubles anxieux». C'est avec ce texte que Claudia Landolt prend congé de vous, chère lectrice, cher lecteur. Cette mère de quatre enfants travaillait depuis 2016 comme auteure principale pour Fritz+Fränzi, rédigeant de nombreux textes et interviews pour la presse écrite et en ligne. Avec des dossiers comme «L'enfant fort», «De combien de sommeil mon enfant a-t-il besoin ?» ou «Puberté», elle a posé des jalons importants. Depuis 2017, cette enseignante de yoga de formation était responsable des éditions spéciales pour les jardins d'enfants qu'elle a contribué à développer. Je remercie très sincèrement Claudia Landolt pour la collaboration fructueuse au cours des cinq dernières années et demie, pour les nombreuses discussions et contributions inspirantes. Nous souhaitons à notre ancienne collègue le meilleur pour la suite de sa vie professionnelle et privée. Et un cœur toujours léger.
Nous accueillons une «vieille connaissance» chez Fritz+Fränzi : Virgina Nolan. Cette mère d'une fille de sept ans a déjà fait partie de l'équipe de rédaction de 2010 à 2014. Après son départ, cette double nationalité suisse et irlandaise a continué à écrire pour nous en tant qu'auteur indépendante ; son dernier dossier «Eltern sein, Paar bleiben» (être parent, rester en couple) est paru en juin . Bienvenue à nouveau dans la famille Fritz+Fränzi, chère Virgina Nolan. Nous nous réjouissons énormément !

Je vous souhaite beaucoup de plaisir avec ce numéro double, plein de conseils, d'informations de fond et de plaisanteries sur la famille et l'éducation. Passez bien cet été !
Cordialement,
Votre Nik Niethammer