Gymnase ou école secondaire ? Nos thèmes en novembre
S'il y a une chose pour laquelle je suis particulièrement reconnaissant à mes parents, c'est leur attitude détendue face à un sujet comme le lycée ou le collège. La question de savoir ce que j'allais devenir ressemblait à un mystère. Enfant, marqué par les alunissages, mon premier souhait était de devenir astronaute. Plus tard, cordiste. Finalement, je suis devenu cycliste professionnel. Mes parents sont toujours restés décontractés, sachant que les souhaits professionnels peuvent changer presque d'heure en heure à la puberté.
Un jour, j'ai été convoqué chez le conseiller d'orientation. «Je suis assez habile de mes mains», ai-je répondu à la question de savoir ce que je savais particulièrement bien faire. «Et j'aime bien le grand air». L'homme a triomphalement brandi une brochure : «Alors vous serez couvreur».
Mais je voulais garder toutes les options ouvertes, j'ai opté pour la sec et non pour la voie royale. Le reste est vite raconté : Je suis allé à l'école de commerce, j'ai fait un apprentissage dans une banque - et je suis devenu journaliste. Aujourd'hui encore, je n'ai pas de maturité - et je ne connais l'université que par les cours publics. Croyez-moi, je ne me suis jamais senti mal à cause de cela.
Notre société est fondée sur une grande promesse. Tout le monde peut tout faire. De nombreuxparents essaient d'y remédier en dépensant des milliers de francs dans des cours préparatoires privés et en faisant souffrir leurs enfants au lycée. Résultat : des familles en état d'urgence. Je connais des mères qui ont réduit leur travail pour bachoter avec leur fils en vue de l'examen. Et je connais des pères qui, lorsqu'ils évoquent l'examen du gymnase, gémissent à haute voix : «C'était l'enfer. Mais nous devions passer par là».
Quand la préparation au gymnase mène déjà au burnout
Pourquoi fait-on cela à ses enfants ? Est-ce la crainte de nombreux parents que leurs enfants connaissent un jour une situation pire que la leur ? Ou bien les mères et les pères craignent-ils le déclassement social si l'enfant ne réussit qu'à aller à l'école secondaire, le «ghetto des enfants à problèmes» ?
C'est à ces questions que Virginia Nolan s'intéresse dans le dossier "Secondaire ou Gymi ? Celle qui aime se remémorer ses propres années de gymnase a recherché des chiffres et des faits sur le taux de maturités en Suisse, s'est entretenue avec des chercheurs en matière d'apprentissage, des parents, des enseignants et des futurs gymnasiens.
Et elle dresse le portrait d'une jeune fille que la préparation au gymnase a conduite au burnout . Malgré tout, la jeune fille de 16 ans tente à nouveau l'examen. «Je ne saurais pas quel métier choisir. Dans notre famille, tout le monde a fait des études. En fait, rien d'autre n'entre en ligne de compte pour moi».
Et puis il y a ceci : Merci de nous permettre, chère lectrice, cher lecteur, de continuer à vous accompagner dans les moments agréables, mais aussi éprouvants, de votre parentalité. Vous qui tenez ce magazine entre vos mains, vous n'êtes pas seuls. 204 000 lectrices et lecteurs s'informent régulièrement grâce à notre guide des parents. C'est ce que prouvent les chiffres de la dernière étude MACH-Basic (2019-2), réalisée deux fois par an par la REMP SA pour l'étude du marché publicitaire.
Pour la cinquième fois consécutive, nous avons pu progresser - contrairement à la tendance selon laquelle la plupart des produits imprimés perdent des lecteurs.
Un regard un peu plus en arrière fait encore plus plaisir : en deux ans (MACH Basic 2017-2), Fritz+Fränzi a gagné 26 000 lecteurs ! Au nom de la Fondation Elternsein, l'éditrice de Fritz+Fränzi, et de la rédaction, je vous dis : un grand merci pour votre fidélité. Même en cette 19e année d'existence, nous ne cesserons pas de nous améliorer.
Cordialement - Nik Niethammer
Commander l'édition Augs 11/19 :
