Du coca et des chips pour le goûter ?

Les adolescents veulent prendre leurs propres décisions, indépendamment de leurs parents, y compris en matière d'alimentation. En même temps, ils s'orientent vers les tendances et les préférences de leurs camarades. Alors que certains deviennent végétariens, voire végétaliens, d'autres préféreraient se nourrir quotidiennement de burgers, de kebabs et de pizzas. Ce dernier point en particulier peut ne pas plaire aux parents. Mais comment concilier le désir d'indépendance avec une alimentation saine ?
Les mères et les pères devraient faire preuve de patience et de sérénité, surtout pendant cette période. Les discussions sans fin sur le petit déjeuner non pris, le coca-cola et les boîtes de biscuits vides ne mènent à rien. Si de bonnes bases en matière d'alimentation ont été posées au cours des années précédentes, cette phase passera et votre adolescent reviendra à des repas plus équilibrés.

Les interdictions augmentent l'incitation.

Ainsi, vous ne devriez pas restreindre le choix des aliments de votre enfant, car les interdictions ne font qu'augmenter l'incitation. Négociez plutôt des compromis. L'un d'entre eux pourrait être le suivant : Votre enfant organise ses repas à l'extérieur, tandis que vous planifiez les repas à la maison. Les préférences individuelles de tous les membres de la famille peuvent bien entendu être prises en compte dans cette planification.
Si vous observez d'autres changements chez votre enfant, comme une perte de poids ou des fringales fréquentes, il est recommandé d'y regarder de plus près. Car c'est justement à cette période de la vie que le risque de développer un trouble alimentaire existe. Asseyez-vous avec votre enfant et parlez-en. Si nécessaire, adressez-vous à un spécialiste.

Du fast-food au repas équilibré

Au début de l'âge adulte, l'acceptation sociale par les jeunes du même âge joue un rôle important. Les adolescents veulent en faire partie et ne pas manger une salade pendant que leurs amis engloutissent des frites et des burgers. Tant que votre enfant ne se nourrit pas de fast-food trois fois par jour, vous n'avez pas à vous inquiéter.
Les jours où le déjeuner est monotone, vous pouvez, en tant que parents, organiser le dîner de manière particulièrement équilibrée. Il peut alors arriver que ce type de compensation ne soit pas accepté et que le repas sain soit refusé. Dans ce cas également, réagissez avec patience et créativité ! Si le gratin de légumes ne suscite pas l'enthousiasme, vos enfants se réjouiront par exemple de manger à la place des bâtonnets de légumes avec une dip au fromage blanc.

De plus, même les menus de fast-food peuvent être transformés en repas équilibrés grâce à des astuces simples :

• Döner: Pitabrot mit viel frischem Gemüse (Rotkabis, Salat, Tomaten, Gurken) füllen, Fleisch oder Tofu dazugeben und mit Joghurtsauce abschmecken.
• Selbstgemachte Ofenpommes mit Ofengemüse ergänzen, Spiegelei und Hüttenkäsedip dazu servieren.
• Burger: Vollkornbrötli mit Tofutätschli oder Hacktätschli, Peperoni und Tomaten belegen, dazu einen frischen Salat servieren.

Les cantines scolaires proposent généralement un choix de menus équilibrés. C'est toutefois à votre enfant d'opter pour un repas équilibré et de ne pas se rabattre sur des petits pains au chocolat avec du yaourt. S'il y a des fours à micro-ondes, vous pouvez préparer des repas à l'avance ou donner les restes de la veille. C'est une variante économique et vous pouvez vous-même participer à l'organisation du déjeuner.

Pour le goûter, l'offre de sucreries ou de snacks salés à la cantine ou au kiosque est généralement plus importante que celle de fruits et de biscuits complets. Là aussi, il vaut la peine de discuter de l'offre et de chercher des compromis.

Rapide et fin, même à la maison

Pour que les enfants affamés aient rapidement leur repas de midi dans leur assiette après l'école, il est possible de précuire le week-end, de sorte que le repas n'ait plus qu'à être réchauffé. Les gratins, les pâtes et les plats de riz sont en outre parfaits pour être congelés et peuvent servir de repas rapide à midi.
Il y a beaucoup de jeunes qui aiment cuisiner et expérimenter avec différents aliments. Certains ont besoin de plus de soutien, d'autres de moins. Laissez à votre enfant la liberté de composer lui-même ses menus et d'expérimenter. Selon des études, les personnes qui savent mieux cuisiner ont une alimentation plus saine que celles qui ne savent pas ou peu cuisiner. Cela pourrait notamment s'expliquer par le fait que les légumes doivent généralement être préparés. Ceux qui ont appris à les préparer et à les cuisiner en mangent davantage.
Les jeunes qui apprennent à cuisiner font plus tard de meilleurs choix alimentaires et consomment moins de fast-food. Cuisiner ensemble favorise en outre la relation entre vous et votre enfant. Éveillez le plaisir de cuisiner et donnez ainsi à votre enfant quelque chose de fondamental pour l'avenir.
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«To go - restauration» : 4 conseils

• Pour les en-cas, des fruits, des légumes à grignoter et du pain croustillant conviennent parfaitement.
• Préparer le birchermüesli la veille : Yaourt nature avec des fruits et des flocons d'avoine - le muesli acheté en magasin contient souvent beaucoup de sucre.
• Pour les sandwichs, privilégier le pain complet et les variantes de viande moins grasses comme le jambon et la viande des Grisons plutôt que le salami.
• Les plats asiatiques contiennent généralement des légumes. Pour les menus sans légumes, il faut par exemple commander une salade en plus ou choisir un fruit comme dessert.

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