Des questions sur le choix d'un métier qui aident à avancer

«Qu'est-ce que j'aime faire ?» et «Qu'est-ce que je fais bien ?» sont certainement les questions les plus importantes. Même les adultes ont souvent du mal à y répondre, sans parler des jeunes qui sont en plein développement.
Lorsque je discute avec les jeunes de ce qu'ils aiment faire, je leur demande par exemple quels sont les centres d'intérêt qui les absorbent au point qu'ils en oublient le temps. Où investissent-ils volontairement leur temps libre ? Quel est le hobby qu'ils pratiquent depuis longtemps, où l'ambition de réaliser une performance particulière les saisit-elle ? Les parents parlent souvent des intérêts de l'enfance qui sont remplacés à la puberté par les contacts avec les jeunes du même âge et la fascination pour le téléphone portable, l'ordinateur et le shopping. L'ordinateur, en particulier, peut comporter des intérêts très différents : Quelqu'un aime-t-il faire des recherches et sur quels sujets ? D'autres aiment créer des documents pour l'école ou retoucher des photos, monter des films.
De nombreux jeunes ont du mal à formuler leurs points forts et leurs capacités. Un feed-back de la famille, des enseignants ou des amis est alors utile. Des compétences qui vont de soi sont soudain perçues sous un jour nouveau. On réalise alors seulement que l'on peut par exemple bien se concentrer, travailler avec précision ou s'adapter parfaitement à des situations et des personnes toujours nouvelles. Les jeunes ont besoin d'être stimulés pour découvrir quelles sont leurs capacités en dehors de leurs performances scolaires. Les stages d'initiation et les réactions à ces premières expériences pratiques sont également instructifs : avec quelle habileté s'attaque-t-on à une tâche ? A-t-on une vision rapide, est-il facile d'aller vers les autres ?
Le conseil aux jeunes porte également sur d'autres facteurs : pour certains, le salaire ou un large choix de possibilités de formation continue sont importants, d'autres souhaitent des horaires de travail réguliers, des week-ends libres. D'autres encore sont découragés par une forte demande de places d'apprentissage dans certains métiers, car ils doivent s'attendre à une concurrence correspondante. Tout cela peut influencer le choix d'une profession.

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