Comment concilier famille et travail ? 5 conseils pour les parents
1. ils ne sont pas parfaits
Tous les parents souhaitent disposer de suffisamment de temps pour leurs enfants, leur partenaire, le ménage, les loisirs. Mais personne n'arrive à faire un travail à responsabilité, à avoir toujours du temps pour les enfants, à entretenir son couple, à tenir un ménage impeccable et à servir un dîner de première classe à ses amis le week-end. Il faut admettre que la journée n'a que 24 heures et qu'elle ne peut pas être étirée. Vous et votre partenaire devez faire des concessions - dites adieu à vos prétentions de super-parents. A moins que vous ne vous appeliez Sheryl Sandberg (PDG de Facebook) ou Melissa Meyers (directrice de Yahoo), qui emploient toutes deux une armada de nounous et d'employées de maison pour pouvoir tout concilier.
2. vous n'êtes pas seul
La conciliation n'est pas un problème individuel. Dans des centaines de milliers de familles suisses, les mères et les pères font quotidiennement le grand écart entre famille et travail. Il est donc grand temps d'être honnête avec soi-même : Admettez que dans la plupart des cas, c'est soit le travail, soit la famille qui souffre lorsque vous essayez de vivre les deux parties de manière égale. Seuls ceux qui souffrent d'un dédoublement de la personnalité y parviennent. Deuxième étape : parlez de votre situation. Abordez votre dilemme avec vos amis, votre famille, au travail. Ce n'est qu'ainsi que les choses évidentes deviennent évidentes.
Dites adieu à la prétention d'être des super-parents.
3. posez-vous quelques questions
Par exemple, celle-ci : De combien d'argent avons-nous besoin au minimum pour vivre ? Comment peut-on le gagner ? Qui fait une pause bébé et combien de temps doit-elle durer ? Qui souhaite investir combien de temps dans le travail ? Et : combien d'aide pour la garde des enfants et le ménage pouvons-nous financer ? Quelle étape de développement professionnel est importante pour qui et à quel moment ? Combien de temps voulons-nous passer avec nos enfants ? Comment répartir judicieusement les tâches ménagères dans ce cadre ? Vous ne trouverez pas toujours une solution tout de suite. Une fois que vous l'avez trouvée, vous devez y réfléchir encore et encore. Rien n'est éternel, surtout pas avec des enfants.
4. définir des règles
Avec le fils sur le terrain de football et le smartphone qui vibre ? Nous ne savons que trop bien ce qui se passe lorsque le patron nous contacte le soir ou le week-end. Vous attrapez votre smartphone, lisez, tapez, tapez, encore et encore. Que faire ? Prenez conscience de votre propre rôle dans le couple, la famille et le monde du travail. Prenez conscience du fait que vous ne devez pas être joignable 24 heures sur 24 pour votre employeur. Et établissez avec votre famille des règles pour le travail à la maison.
5. vous avez toutes les raisons d'être fier
Faites-vous partie des parents qui s'excusent sans cesse ? Pour avoir travaillé ? De ne pas travailler ? Parce que votre enfant est malade ? Ou parce que vous êtes en train de vous occuper de votre enfant ? Oubliez cela. Dans la cour de récréation ou lors d'événements scolaires, vous chuchotez dans le téléphone lorsque votre patron ou votre patronne vous appelle pour vous demander quelque chose. Non, vous n'avez pas le document en question devant vous, car vous n'êtes pas à votre bureau, mais avec les enfants. Arrêtez de dire cela. D'où vient ce sentiment de culpabilité ? Vous vous occupez de vos enfants. Il n'y a pas d'activité plus précieuse, plus utile, plus durable.
Pourquoi se sentir coupable ? Vous vous occupez de vos enfants. Il n'y a pas d'activité plus utile, plus précieuse, plus durable.
Lorsque les managers hurlent dans leur téléphone portable à l'aéroport de Munich ou de Londres, ils font une démonstration : Je suis important. Un peu de leur assurance ne peut pas vous faire de mal. Ceux qui, comme vous, mènent chaque jour le combat pour concilier vie professionnelle et vie familiale sont tout aussi importants et méritent respect et reconnaissance. Les statistiques vous donnent raison : des modèles de calcul, comme par exemple celui de l'institut Prognos à Bâle, ont montré que le travail à temps partiel génère un «retour sur investissement» de 25 pour cent pour les entreprises. En clair : lorsqu'une entreprise investit 100 francs dans un modèle de temps partiel, elle reçoit 125 francs en retour. L'entreprise profite de moins de jours de maladie et de travailleurs à temps partiel plus productifs et plus motivés. Pensez-y la prochaine fois que vous chuchoterez au téléphone parce que vous n'êtes pas assis à votre bureau. Et lors du prochain entretien salarial.
Image : Plainpicture
Ce texte a été publié dans le cadre de notre dossier sur la conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale. Lisez tous les textes dans notre édition actuelle. Vous pouvez le commander ici.
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