«Au secours, j'aime un enfant de plus»

Une question - trois opinions
"Jevous aime autant l'un que l'autre", dis-je à mes enfants de 10 et 13 ans. Mais ce n'est pas tout à fait vrai. Dans de nombreuses situations, mon premier fils est plus proche de moi que mon deuxième. Je ne peux malheureusement rien faire contre ce sentiment. Dois-je être honnête avec mes enfants ?
Voici ce que dit notre équipe d'experts à ce sujet :
Nicole AlthausDas Herz ist eben kein Apfel, den man einfach halbieren und ganz gerecht aufteilen kann. Ihre Söhne wissen das aus eigener Erfahrung. Auch ihnen ist in vielen Situationen der Papa oder die Mama näher. Und das ist total okay so. Sagen sie dem Kleinen und dem Grossen: «Ich hab dich lieb.» Das «beide gleich» können sie hervorzaubern, wenn es Smarties zu teilen gibt. Oder einen Apfel.
Nicole Althaus
Le cœur n'est pas une pomme qu'il suffit de couper en deux et de partager équitablement. Vos fils le savent par expérience. Pour eux aussi, le papa ou la maman est plus proche dans de nombreuses situations. Et c'est très bien comme ça. Dites au petit et au grand : «Je t'aime». Ils peuvent faire ressortir le «tous les deux pareils» lorsqu'il y a des smarties à partager. Ou une pomme.
<img alt="Tonia von GuntenC'est un fait que nous n'aimons pas tout le monde de la même manière, même s'il s'agit de nos enfants. Un enfant est souvent plus proche de nous qu'un autre. Car ils se comportent différemment et tout ne nous plaît pas forcément. La plupart du temps, les enfants sont dans le même cas que les parents. Acceptez vos propres sentiments au lieu de les combattre, et la prochaine fois, formulez les choses ainsi : «Je vous aime bien tous les deux. Parfois plus, parfois moins. Dans certaines situations, j'ai l'impression de mieux comprendre mon premier fils. Peut-être sommes-nous tout simplement plus semblables. Chers fils, que pensez-vous de cela ?»« src="https://www.fritzundfraenzi.ch/uploads/2021/08/492e405b66cc771f04873014409e1b75.jpg» />
Tonia von Gunten
C'est un fait que nous n'aimons pas tous les gens de la même manière, même lorsqu'il s'agit de nos enfants. Un enfant est souvent plus proche de nous qu'un autre. Ils se comportent différemment et tout ne nous plaît pas forcément. La plupart du temps, les enfants sont dans le même cas que les parents. Acceptez vos propres sentiments au lieu de les combattre, et la prochaine fois, formulez les choses ainsi : «Je vous aime bien tous les deux. Parfois plus, parfois moins. Dans certaines situations, j'ai l'impression de mieux comprendre mon premier fils. Peut-être sommes-nous tout simplement plus semblables. Chers fils, que pensez-vous de cela» ?
Peter SchneiderNein, bloss nicht. Es muss auch unausgesprochene Dinge zwischen Eltern und Kindern geben können. Wahrscheinlich merken die Kinder das auch ohne ein solches Bekenntnis. Vielleicht ist es bei Ihrer Frau umgekehrt; dann haben Sie Glück gehabt. Ausserdem ist Kindern die Situation, dass man auch jeweils seinen Elternteilen nicht gleich nahe ist, durchaus vertraut. Sie sollten wenigstens darauf achten, dass aus den ungleichen Gefühlen keine reale Benachteiligung oder Bevorzugung erwächst. Etwas bewusste Kompensation kann nicht schaden.
Peter Schneider
Non, surtout pas. Il doit aussi y avoir des non-dits entre parents et enfants. Il est probable que les enfants s'en rendent compte même sans un tel aveu. Peut-être que c'est l'inverse pour votre femme ; dans ce cas, vous avez eu de la chance. En outre, les enfants connaissent bien la situation où l'on n'est pas aussi proche de chacun de ses parents. Vous devriez au moins veiller à ce que ces sentiments inégaux n'entraînent pas de désavantage ou de préférence réels. Une compensation consciente ne peut pas faire de mal.


Notre équipe d'experts :
Nicole Althaus, 51 ans, est rédactrice en chef des magazines et membre de la rédaction en chef de la "NZZ am Sonntag", chroniqueuse et auteure. Elle a initié et dirigé le Mamablog sur tagesanzeiger.ch et a été rédactrice en chef de "wir eltern". Nicole Althaus est mère de deux enfants âgés de 20 et 16 ans.
Tonia von Gunten, 42 ans, est coach parental, pédagogue et auteur de livres. Elle dirige elternpower.ch, un programme qui vise à apporter une énergie fraîche dans les familles et à renforcer les parents dans leurs compétences relationnelles. Tonia von Gunten est mariée et mère de deux enfants, 9 et 6 ans.
Peter Schneider, 62 ans, est chroniqueur, satiriste, psychanalyste, privat-docent de psychologie clinique à l'université de Zurich et professeur invité d'histoire et de théorie scientifique de la psychanalyse à Berlin.
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